Finale Olympiades des Métiers : jour J-2 avant les épreuves

Les 45 membres de l'équipe de France des métiers sont arrivés hier à Sao Paulo. Parmi eux, on compte deux carrossiers - Alexis Haffner (en tôlerie) et Charles-Alexis Lesclaux (en peinture) - pour défendre le savoir-faire français dans cette profession... Après s'être familiarisé aujourd'hui avec leurs postes de travail et avoir visité une école, ils prendront part à la cérémonie d'ouverture demain soir. Les épreuves se dérouleront ensuite de mercredi à vendredi. Tandis que la cérémonie de clôture se tiendra dimanche prochain. Enfin, les compétiteurs français de cette 43e édition des Olympiades des métiers (dont la FFC est partenaire) seront de retour sur leur sol le 18 août... Mais d'ici là, nous leur souhaitons bonne chance pour surmonter les épreuves avec brio.


François Rebsamen présente l'équipe de France des métiers

Le ministère du Travail a reçu, mercredi 8 juillet, les 45 membres de l'équipe de France des métiers. Leur talent et leur engagement ont été mis à l'honneur par le ministre du Travail, François Rebsamen.

A l'approche de la 43ème édition de la Worldskills Competition qui aura lieu le 10 août à Sao Paulo au Brésil, le ministre du Travail François Rebsamen a reçu l’équipe de France. Ce rendez-vous était l’occasion de présenter les 45 membres de l’équipe, 37 hommes et 8 femmes, qui défendront les couleurs de la France mais surtout leur métier Outre-Atlantique.

Parmi les métiers de l’automobile, seul Jonathan Knibiely, candidat pour la technologie automobile était présent, tandis que Charles-Alexis Lesclaux (peinture automobile) et Alexis Haffner (tôlerie carrosserie) étaient restés en Allemagne en stage de perfectionnement. 
Le jeune apprenti Jonathan Knibiely, au curriculum vitae déjà bien fourni, (MAF, meilleur apprenti de France)  et vainqueur du challenge BMW, est venu en compagnie de son expert coach, Jean-Luc Marcilly, responsable pôle formation automobile au CFI :

Jonathan Knibiely, pôle technologie automobile François Rebsamen présente l'équipe de France des métiers

« Il reste un mois avant la compétition internationale mais il y a encore beaucoup de travail. Nous sommes confiants, c’est un concours où des candidats de plus de 60 pays sont là pour gagner. Jonathan va donner le meilleur de lui-même car on s’est tous deux investit au maximum pour se préparer au concours. C’est un gros investissement physique et mental qui dure depuis 18 mois. » Et Jean-Luc Marcilly sait de quoi il parle puisque c’est sa troisième participation en tant qu’expert, avec à son actif deux médaillés d’excellence.

La présentation faite, c’était sans compter sur le discours du ministre du Travail, François Rebsamen, et du président de la Worldskills France pour rappeler les efforts et le travail accompli ces derniers mois afin de représenter la France au Brésil.

« Ils m’ont promis de tout donner pour ne rien regretter, nous pouvons leur faire confiance. Présenter l’équipe de France, c’est parler aussi de ces passionnés, des experts, des milliers de bénévoles, des parents et des employeurs » affirme le président. Le ministre François Rebsamen, reconnait quant à lui leur engagement : « Vous avez déjà gagné, vous pouvez être fiers de votre parcours. Vous vous êtes engagés sur le chemin de l’excellence et vous avez assurément le goût de l’effort et du travail. Vous avez tout notre soutien ».

Pour clôturer les discours officiels, les membres de l’équipe de France ont eu le droit à une séance photo en compagnie de Monsieur le ministre et de Martine Pinville, secrétaire d'Etat au Commerce. Afin de montrer l’esprit conquérant de l’équipe ainsi que la bonne entente, ils ont entonné l’hymne national ainsi qu'un cri de guerre sur un ton militaire : 

"Qui sommes-nous ? 
L’équipe de France Worldskills France, 
Quelle est notre devise ? 
Expérience, performance, excellence, 
Retenez-bien, 
C'est la french touch, bleu blanc, rouge, équipe de France".


Les métiers de la carrosserie à SOLUTRANS 2015

Comme lors de la précédente édition, le salon SOLUTRANS 2015, qui se tiendra du 17 au 21 novembre à Lyon Eurexpo, mettra à l'honneur les métiers de la carrosserie. Animé par la Fédération Française de Carrosserie (FFC) et des partenaires (le rectorat de Lyon, l'Aftral, la Sécurité Routière, les Compagnons du Devoir), un espace sur la formation accueillera les futures recrues sur 300 m2.


2030, le camion du dernier kilomètre

Parmi les nombreux projets de transport de demain, celui d'un étudiant d'une école de design, Strate, basée à Sèvres (92) a retenu l'attention. Stéphane Dubur de la section Mobilité et Transport n'a pas hésité une seconde à présenter la soutenance de son projet de diplôme. 


EQUIP AUTO, un salon aussi pour s'informer et se former

Parallèlement aux tables rondes, conférences et à un inédit plateau TV, la prochaine édition du Salon Equip Auto, qui se tiendra du mardi 13 au samedi 17 octobre 2015 à Paris-Nord Villepinte, mettra à disposition des visiteurs des forums et des ateliers de formation.

Trois forums sont d’ores et déjà programmés :
- Mardi 13 octobre : « Après-vente digital : embarquement immédiat » animé par notre confrère Auto Infos.
- Mercredi 14 octobre : « Comment gagner la bataille de la pièce de réemploi ? »
- Jeudi 15 octobre : « Préparation VO : la révolution culturelle des plates-formes »

Deux cents sessions de formation animées par les formateurs du GNFA attendent les visiteurs sur des sujets variés. Sur le stand de l’organisme de formation, les visiteurs pourront tester leurs connaissances et profiter de conseils de formation.

« Gagnez un garage ! », c’est ce que proposent la FNAA et ses partenaires équipementiers aux réparateurs indépendants et agents multimarques. De nombreux lots, attribués par tirage au sort, sont à gagner avec un super gros lot d’une valeur de 50 000 euros HT.


EQUIP AUTO invite les start up de la mobilité

Le monde bouge, Equip Auto doit se mettre au diapason… C’est dans cet esprit, que les organisateurs du salon ont décidé pour l’édition 2015 d’inviter une centaine de start-up proposant des solutions liées à la mobilité, à la connectivité….. Des stands de 4m2 leur seront dédiés ainsi qu’une Agora. Les 20 premiers inscrits seront purement et simplement invités et les suivants devront acquitter une participation qui se situera autour de 1000 €. 

"Equip Auto est, et reste, le salon de l’après-vente auto. Mais, il ne faut pas se mettre de frontière. Ces structures préfigurent l’avenir du commerce et de la réparation auto, ne serait-ce qu’avec la montée en puissance du web to store. Le salon doit s’inscrire dans cette révolution numérique. C’est une fenêtre sur demain, que nous devons ouvrir pour nos visiteurs réparateurs ", explique Mario Fiem, le directeur du pôle transport et logistique chez Comexposium. Le salon donne ainsi une belle visibilité à toutes ces  "jeunes pousses made in France " qui innovent, d’autant que cette initiative sera largement relayée sur les réseaux sociaux et la plateforme en ligne de la French Tech.


Formation, le levier de l'apprentissage

Afin de réussir l’insertion professionnelle des jeunes travailleurs, le gouvernement souhaite voir former 500 000 apprentis d’ici 2017. Mais pour arriver à ce résultat, il faut des entreprises volontaires. La carotte sera une exonération des charges durant une année. Comment ? Le décret établissant le dispositif « zero euro » a été publié hier mardi.

Il précise que l’Etat versera 1100 euros par trimestre, pendant un an, aux entreprises de moins de 11 salariés embauchant un apprenti mineur. Cela couvrira le salaire. Il y a déjà, en place, une exonération des charges sociales. L’apprenti mineur ne coûtera pas un euro durant un an.

Rappelons que dans ces conditions, le salaire s’élève à 364 € soit 25 % du Smic. Parfois davantage en fonction d’accords de branches. Comme la mesure se cumule avec la prime au recrutement de 2.000 euros, accueillir un apprenti mineur s’avèrera positif pour l’entreprise. Cette mesure s’applique sur les contrats signés depuis le 1er juin et pourrait profiter à 70 000 jeunes.

Chez notre voisin allemand, l’apprentissage fait partie intégrante du cursus professionnel. En France, les entreprises ont encore des efforts à faire pour arriver aux mêmes résultats alors qu’il y a eu en 2013 et 2014 un net recul (moins 12 % en cumul) des contrats signés. Mais dans le cadre du pacte de responsabilité, l’Etat espère qu’une croissance plus forte permettra de lever les réticences à l’embauche d’apprentis et attend un coup de main de la part des entreprises. Les 500.000 jeunes en apprentissage en 2017 (contre un peu plus de 400.000 aujourd’hui et 460.000 en 2013) c’est donc possible à condition que les entreprises jouent le jeu.


Discrimination du Diesel Euro 6 : "Attention à l'effet papillon" prévient le CCFA

L’exclusion par Ségolène Royal des véhicules Diesel répondant à la norme Euro 6 de la catégorie 1 de l’éco-vignette aura comme effet pervers d’accroitre les émissions de CO2, expliquent les constructeurs. Un comble à quelques mois de la conférence sur le climat qui se tient à Paris en décembre.

Les constructeurs ne décolèrent pas contre le traitement discriminatoire des véhicules Diesel répondant à la norme Euro 6 par la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, et on les comprend.

Alors que cette dernière norme a fait converger les émissions polluantes des motorisations Diesel vers celles de l’essence, la classification du gouvernement n’en tient aucun compte. 
La pastille verte (la catégorie 1) ne concerne que les véhicules essence des normes Euro 5 et 6. Les véhicules Diesel Euro 6 sont classés en catégorie 2, soit la même que les Diesel Euro 5 et que les véhicules essence répondant à la norme Euro 4. 
Si les deux normes Euro 6 ne sont pas totalement équivalentes entre l'essence et le Diesel, elles le sont cependant sur l’essentiel aux yeux des enjeux sanitaires puisqu’elles fixent à 0,0045 g/km la valeur limite pour les particules sans distinction (*). 
"Le Diesel doit bénéficier de la pastille verte numéro 1", a martelé Patrick Blain, le président du CCFA lors d’une conférence de presse. "Nous continuons de discuter avec le ministère pour amender le texte."
Alors que Carlos Ghosn, PDG de Renault et président de l’ACEA est monté au créneau pour contester cette classification, les constructeurs affutent leurs arguments.
Ces normes qui règlementent les polluants ne disent rien sur les émissions de CO2, autre sujet de préoccupation majeur et qui faisait jusqu’ici l’objet d’une attention exclusive. A quelques mois de la conférence sur le climat, Cop 21, les émissions de CO2 restent un enjeu majeur, et cette classification va à l'encontre de la diminution des gaz à effets de serre.

Moins de Diesel, c'est plus de CO2
"Il y a un risque d’effet papillon pénalisant pour la planète et pour les clients", prévient Patrick Blain qui avance une série de conséquences et en particulier celle de la hausse de la consommation de carburant et donc des émissions de CO2. "Les émissions de CO2 sont strictement proportionnelles à la consommation et la différence est de l’ordre de 15% à l'avantage du Diesel", souligne le président du CCFA. 
Décourager l’achat des véhicules Diesel modernes répondant à la norme Euro 6 c’est donc participer à l’achat de véhicules qui seront plus émetteurs de CO2. Des émissions supplémentaires que le CCFA chiffre à 40 millions de tonnes de CO2 en cumul sur le parc d’ici 2030 si l’on supprime les ventes de véhicules Diesel. Pour les clients, cela correspond à un surcoût à la pompe de 20 milliards d’euros, estime le CCFA.
"Nous sommes au rendez-vous des normes que les politiques ont décidé", a dit pour sa part Jacques Rivoal, président de la CSIAM et du groupe VW en France qui souligne l’incompréhension que cette mesure a engendré en Allemagne. "Quand je l’ai expliqué à notre président Martin Winterkorn, il ne m’a pas cru. Les Allemands ne comprennent pas que la France scie la branche sur laquelle son économie est assise", raconte-t-il.
Les constructeurs veulent espérer que cette classification n’est pas définitive. "Nous sortons de discussions de même nature avec la mairie de Paris", a souligné le président du CCFA. L’organisation avait au final salué le plan de la mairie qui prévoit que seuls les véhicules Euro 5 et 6 seront autorisés à circuler dans Paris à partir de 2020, quelle que soit leur motorisation. "Une réponse appropriée aux enjeux de qualité de l'air ", avaient dit à l’époque le CCFA et la CSIAM dans un communiqué commun.
"Le challenge est de convaincre Ségolène Royal", a dit Patrick Blain. "On y croit." 

(*) Pour le CO, la limite fixée est deux fois plus sévère pour le Diesel (0,5 k/km) que pour l’essence (1,00 g/km) tandis que pour les NOX et HC+NOX la tolérance est très légèrement supérieure pour le Diesel (0,08 g/km et 0,17 g/km) que pour l’essence (0,06 g/km et 0,16 g/km).


Un second souffle pour l'apprentissage ?

Historiquement en pointe sur la question, les métiers de l'automobile accueillent pourtant de moins en moins d'apprentis depuis plusiers années. Si le contexte y est pour beaucoup, d'autres facteurs expliquent ce phénomène. Tour d'horizon.


SOLUTRANS déroule le tapis route à la formation

Le prochain salon SOLUTRANS dédié à la filière PL, qui se tiendra du 17 au 21 novembre à Lyon Eurexpo, mettra à l'honneur les métiers de la carrosserie à travers un espace formation de 300 m2 conçu et animé par la FFC...