Serices de l'automobile : 87 % des jeunes formés en alternance ont un emploi dans les six mois

Selon les chiffres publiés par l’ANFA, 87 % des jeunes formés en alternance aux métiers des services automobiles dans le cadre d’un certificat de qualification professionnelle trouvent un emploi dans les six mois.  

Alors que le taux d’emploi des 15-24 ans est retombé à 28  % en décembre, son plus bas historique, l’emploi des jeunes dans la branche des services automobiles est en progression. Et cela notamment pour les titulaires d’un certificat de qualification professionnelle (CQP), obtenu à la suite d’une formation en alternance.
Selon l’Anfa, l’organisme en charge de la formation de la branche des services de l’automobile, en 2015, 87 % des jeunes titulaires d’un CQP ont trouvé un emploi dans les six mois suivant leur formation (dont 86 % en CDI). Cela représente une hausse de 1 point par rapport à 2014. Surtout, 90 % ont trouvé un emploi dans la branche automobile.
Ce taux d’insertion est de 89 % pour les vendeurs automobiles confirmés et les attachés commerciaux automobiles (+4 points par rapport à 2009). Pour les CQP technicien expert après-vente automobile (TEAVA) et technicien électricien électronicien automobile (TEEA), le taux d’insertion est de 87,5 %. Enfin, pour les techniciens experts après-vente véhicules utilitaires et industriels (TEAVUI), le taux d’emploi est de 100 %.

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Quelles pratiques de formation dans les TPE ?

La dernière enquête de la Fédération des Centres de gestion agréés (FCGA) a passé au crible les pratiques de formation dans les petites entreprises.


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CFA de la carrosserie de la FFC sur internet

Après le site de la Fédération Française de Carrosserie (FFC), c'est au tour du site de son CFA, situé à Villeneuve-la-Garenne (92), de faire totalement peau neuve.


59 diplômés en réparation de vitrage

Contrairement à certaines formations reconnues du secteur automobile, à l’image de la mécanique ou de la carrosserie, il n’existait pas, jusqu’à l’an dernier, de formation diplômante pour le poste de technicien-vitrage en France.
Cette situation a pris fin grâce à une initiative de Carglass : le prestataire a créé en septembre 2014 le tout premier Certificat de qualification professionnelle (CQP) d’opérateur vitrage. Il est ainsi le seul organisme en France à dispenser cette formation certifiante et reconnue par les professionnels de l’automobile (CNPA, ANFA, etc.). Ce CQP, d’une durée de six mois, comprend des modules de formations techniques et théoriques intégrant les techniques de réparation, de dépose et de pose de vitrage automobile mais aborde aussi le thème de la gestion de la relation client. En un an, 173 techniciens vitrage ont été recrutés dans le cadre du CQP. 59 se sont déjà présentés et ont été reçus devant le jury, avec un taux de réussite de 100 %.

Repenser son plan de formation

La réforme de la formation professionnelle oblige les entreprises à concevoir autrement leur plan de formation 2016. Quelques pistes pour les y aider.


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Pensez à ouvrir votre compte personnel de formation

Depuis le 1er janvier, tous les salariés ont, à leur disposition, un compte personnel de formation (CPF). Alimenté automatiquement et annuellement, il facilite l’accès à la formation au plus grand nombre.

Depuis 1971, de nombreux dispositifs ont été mis en place avec comme objectifs communs celui de favoriser l’évolution professionnelle. Ce dernier comporte de nombreux avantages pour le salarié :

o Développer son employabilité en renforçant son niveau de qualification.

o Faire reconnaître ses acquis en formation.

o Être d’avantage acteur de son parcours professionnel.

Pour l’employeur aussi, le CPF est bénéfique car il permet de :

o Favoriser le dialogue social et définir des projets construits conjointement entre salariés et employeur.

o Fidéliser et motiver les salariés.

o Favoriser la mobilité interne dans l’entreprise.

Le CPF est à disposition du salarié tout au long de sa vie active. Il n’est plus attaché à un contrat, mais bel et bien à la personne. Crédité tous les ans, il permet à l’employé de se former plus régulièrement.

Si l’employeur doit donner son accord pour qu’il soit utilisé pendant le temps de travail, le salarié est libre de l’utiliser comme bon lui semble en dehors du temps de travail. Le point fort du CPF est surtout qu’il offre la possibilité d’avoir accès à des formations certifiantes, qui permettent d’acquérir des compétences attestées dans le but d’obtenir tout ou partie d’un CQP.

Cependant, avant toutes choses, il faut ouvrir ce compte CPF et c’est parfois là que le bât blesse, les démarches administratives semblant parfois absconses.

Quid de l’ouverture de votre compte :

Il faut vous munir de :

1) Votre adresse mail.

2) Votre numéro de sécurité sociale.

3) Votre relevé d’heures de DIF.

Tout organisme de formation se doit d’accompagner ses clients dans la mise en place de cette réforme. Le GNFA a donc mis en place différentes actions pour vous aider : un espace dédié sur notre site internet, une documentation disponible dans chacun de nos centres de formation, la présence dans 13 de nos centres d’espace dédiés à l’ouverture de vos comptes. Formées et au fait de la réforme, nos équipes d’accueil vous guideront dans vos démarches et répondront à toutes vos questions.


Worldskills 2015 : l'auto fait chou blanc

Si la dernière édition des Olympiades des Métiers a permis à la France d’améliorer son bilan de 2013, les métiers de l’automobile ne décrochent quant à eux pas la moindre breloque.

Organisée à Sao Paulo (Brésil) du 12 au 15 août dernier, la dernière édition des WorldSkills, plus connue chez nous sous le nom d’Olympiades des Métiers, a réuni près d’un millier de jeunes issus de filières professionnelles et venus du monde entier. Alors que la France a fait acte de candidature pour accueillir l’édition 2019, les représentants tricolores (45 membres) se sont montrés dignes de cette démarche, en rapportant neuf médailles.

La France décroche ainsi deux médailles d’or en catégorie carrelage grâce à Thomas Landreau et en peinture et décoration avec Baptiste Gabiot. A cela s’ajoutent quatre médailles d’argent (menuiserie, pâtisserie-confiserie, coiffure et maintenance des matériels) et trois autres de bronze (plomberie-chauffage, charpente et imprimerie). La délégation française améliore ainsi d’une unité son palmarès des WorldSkills 2013 de Leipzig (Allemagne).

27 métiers sur 40 récompensés

Une fois n’est pas coutume, les métiers de l’automobile échouent cette année dans leur objectif de victoire. En marge des principales récompenses, ils se consolent toutefois en décrochant deux des 18 médaillons d’excellence ramenés par la France. Jonathan Knibiely se distingue en technologie automobile alors qu’Alexis Haffner l’imite en tôlerie-carrosserie.

Satisfait de voir que "au total, 27 métiers sur les 40 dans lesquels nous concourions ont été récompensés, soit presque les trois quarts", Michel Guisembert, le président de WorldSkills France a estimé qu’il était désormais nécessaire de "soutenir les métiers dans lesquels notre marge de progression reste important ". Il a ainsi appelé à un plus grand investissement "notamment de la part des partenaires économiques" dans la formation des jeunes, prenant pour exemples les métiers de l’industrie, de l’automobile ou des nouvelles technologies.


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SOLUTRANS : les initiatives de la FFC pour la formation

SOLUTRANS 2015 (du 17 au 21 novembre – Lyon Eurexpo) mettra à l’honneur les métiers de la carrosserie à travers un espace formation de 300 m² conçu et animé par la Fédération Française de Carrosserie (FFC) et de nombreux partenaires (le rectorat de Lyon, l’AFTRAL – anciennement AFT-IFTIM, la Sécurité Routière, les Compagnons du Devoir…).  Au programme, un accueil spécial pour les collégiens, un concours destiné aux lycéens et aux étudiants et de multiples animations qui ont pour but de faire découvrir toutes les opportunités proposées par la filière qui comme beaucoup d’industries doit se faire connaitre … et apprécier.

Voici quelques initiatives :

Des animations pour séduire jeunes et familles

La FFC mettra en avant l’ouverture à l’apprentissage de son BTS Carrosserie Construction, via son CFA et son lycée de Villeneuve-la-Garenne.

Ce dernier profitera de l’événement pour exposer un ancien J5, totalement refait par les élèves et étudiants en Construction et les apprentis en Réparation. L’objectif : faire connaître « en live » l’ensemble des métiers de la Carrosserie, puisque les jeunes sont intervenus aussi bien en mécanique et carrosserie qu’en peinture ou sellerie.

Un accueil pour les collégiens

En partenariat avec le Rectorat, l’Espace Formation accueillera chaque jour des élèves de 4ème et de 3ème en cours de choix d’orientation professionnelle. Après une présentation des métiers et une rencontre avec les différents organismes de formation, ils visiteront le Salon pour découvrir les produits exposés sur les stands.

Un concours pour entrer dans le vif du sujet

En outre, les élèves de Bac Pro et les étudiants de BTS Construction participeront au « Concours Innovation », organisé par la FFC et SOLUTRANS. Chaque groupe aura en charge la réalisation d’un « reportage » sur des entreprises candidates au Prix de l’Innovation des Solutions de Transport. Ils auront à étudier le dossier de candidature, connaître l’entreprise, examiner l’innovation sur le stand, analyser l’innovation présentée et en faire ressortir l’intérêt. Ce reportage fera ensuite l’objet d’une présentation devant le Jury du Prix de l’Innovation par chacun des groupes d’étudiants.

Un parcours de simulateurs à la découverte des différents métiers

Collégiens et lycéens seront accueillis par les responsables du pôle formation de la FFC, qui leur présenteront les métiers de la carrosserie avec un parcours spécifiquement conçu pour eux : le simulateur de conduite PL du stand de l’AFTRAL ; le J5 du CFA de Villeneuve, présentant la mécanique, la carrosserie, la sellerie et un simulateur de conduite ; le stand des Compagnons du Devoir avec un simulateur de mise en peinture et un simulateur de soudure.


11 500 emplois détruits dans l'industrie automobile en 2014

Si selon l'Acoss, Agence centrale des organismes de sécurité sociale, l'emploi dans le secteur privé tous secteurs confondus s'est stabilisé en 2014, le bilan est moins positif dans l'industrie automobile.

En 2014, ce sont 6 000 emplois qui ont été supprimés dans le secteur privé tous secteurs confondus, ce qui traduit une quasi stabilité. 17,8 millions de personnes étaient employées par les 1,5 million d’entreprises privées implantées dans l’Hexagone.

La bonne santé de l’intérim et du secteur tertiaire, avec respectivement 15 000 et 47 000 créations d’emplois en 2014, compensent les mauvaises performances de l’industrie et de la construction. Deux secteurs sinistrés qui ont détruit respectivement 40 000 et 28 000 emplois. L’Acoss a plus particulièrement mis en exergue un fort recul de l’emploi dans l’industrie automobile qui perd à elle seule 11 500 emplois. Soit 28,25 % de la totalité des emplois détruits dans l’industrie en 2014.

Si la situation est très hétérogène selon les secteurs, elle l’est aussi selon les différentes zones géographiques. En France métropolitaine, quatre régions se sont avérées plus particulièrement dynamiques, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Aquitaine et surtout Île-de-France. La capitale a créé à elle seule 13 700 emplois. À l’inverse, les destructions d’emplois ont été les plus nombreuses dans la moitié Nord de la France : 11 régions sur 13 ont perdu en 2014 des emplois.


Quelles pratiques de formation dans les TPE ?

La dernière enquête de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) a passé au crible les pratiques de formation dans les petites entreprises. Ce sondage montre que ce sont les formations dédiées à l’accroissement de l’efficacité professionnelle qui remportent les faveurs des entrepreneurs (44,5 %). Concrètement, il s’agit de stages pratiques destinés à améliorer les capacités d’organisation des dirigeants et leur maîtrise technique : gestion du temps ou acquisition de nouvelles compétences métier, par exemple.

Les formations consacrées à la communication et à l’action commerciale répondent aussi à un besoin prioritaire pour 29,5 % des artisans, commerçants et prestataires interrogés. Développer la prospection, dynamiser les ventes ou encore faire sa publicité sur les réseaux sociaux sont autant de thèmes qui attirent les stagiaires en formation.

L’usage de l’outil informatique arrive en troisième position des thèmes préférés des chefs d’entreprises (27,5 %). Tandis que ceux en lien avec des problématiques de gestion et de comptabilité occupent la quatrième place (26 %).

Sur les douze derniers mois, moins des deux tiers (60,9 %) des chefs de petites entreprises questionnés déclarent avoir participé à une action de formation. Un taux moyen qui dissimule une grande diversité de situations selon les secteurs d’activité. Les professionnels de la santé sont, de loin, les plus gros consommateurs de formation. Avec un taux de participation de 80,3 %, ils figurent en tête des secteurs les plus dynamiques.

En deuxième position, on retrouve le secteur Culture et Loisirs (37 %). L’équipement de la maison occupe la troisième place (31,7 %). Pour leur part, les artisans du bâtiment et les professionnels de l’automobile, habitués des stages fournisseurs, se partagent le quatrième rang avec un taux identique de 25,7 %.

« Beaucoup de patrons de TPE-PME délaissent la formation pour une question de coût, mais surtout par manque de temps. La plupart d’entre eux considèrent aussi que les compétences de leurs salariés répondent déjà aux besoins de l’entreprise. Or la formation peut apporter beaucoup, notamment en matière de compétitivité » commentePhilippe Rosay, président national d’Agefos PME.