Un adhérent FFC Mobilité Réparation et Services victorieux face à Prudence Créole
La Société NEO GLASS, vitreur spécialisé du réseau OUIGLASS sur l’ile de la Réunion, vient d’obtenir réparation après une longue procédure judiciaire entamée contre Prudence Créole.
Comme évoqué dans notre précédent communiqué du 21 octobre 2024, NEO GLASS, s’est retrouvé en redressement judiciaire à cause de centaines de dossiers partiellement payés par différents assureurs, alors même qu’il avait fait usage de la cession de créance pour se faire régler des remplacements de pare-brise.
Le spécialiste du vitrage, affilié au réseau OUIGLASS, a donc logiquement engagé une procédure contentieuse contre l’assureur Prudence Créole, qui s’était opposé à la saisie du montant de ses factures, pour un total de près de 114 000 euros. Le 11 octobre 2023, le tribunal de commerce de St-Denis avait débouté le réparateur au prétexte du non-respect de la déclaration des sinistres sous cinq jours et qu’une expertise contradictoire ne devait être menée que si l’évaluation de l’expert nommé avait été contestée.
Le 24 septembre 2023, la société Néo Glass a interjeté appel de cette décision.
Le dossier était défendu par l’administrateur judiciaire de NEO GLASS, conseillé par Maitre RAJABALY, et soutenu par la FFC Mobilité Réparation et Services.
Au terme de l’audience, le tribunal a condamné Prudence Créole au paiement intégral des factures, et de 4000 euros de frais supplémentaires, au titre de l’article 700.
Un exemple supplémentaire de la pertinence de la cession de créance comme mode de règlement pour un réparateur non agréé par une compagnie d’assurance. La FFC Mobilité Réparation et Services, créateur du concept adapté à la réparation automobile il y a vingt-cinq ans, est la seule organisation professionnelle qui accompagne ses utilisateurs tout au long du process, jusqu’à la résolution d’un litige éventuel avec les assureurs.
Contact : Christophe BAZIN – Secrétaire Général de la FFC Mobilité Réparation et Services
christophe.bazin@ffc-reparateurs.org
SOLUTRANS 2025 révèle ses premières thématiques
Du 18 au 22 novembre 2025 se tiendra la 18 ème édition du salon SOLUTRANS à Lyon Eurexpo. Dans ce film, la FFC, propriétaire de SOLUTRANS, dévoile ses valeurs, les valeurs de l'évènement, tout en donnant les premières informations concernant les thématiques abordées pendant l'évènement.D'autre surprises suivront tout au long de l'année 2025, restez connectés !
Pierre Jacquet reçoit la médaille d'or de la Fédération Française de la Carrosserie (FFC)
Pierre Jacquet reçoit la médaille d'or de la Fédération Française de la Carrosserie (FFC).
Pierre Jacquet, Directeur du CFA carrosserie 74, accompagné d’Alain Bonzi, président de la branche dépannage de la FFC et de Jean Païs, vice-président de la FFC Mobilité Réparation et Services, lui ont remis la médaille d'or de la FFC.
Une cinquantaine d'adhérents FFC Mobilité Réparation et Services des deux départements, Savoie et Haute-Savoie, ont participé à leur réunion annuelle, le 19 novembre dernier, au CFA carrosserie de Haute-Savoie, à Annecy (Seynod). Profitant de l'opportunité de ce traditionnel rendez-vous des professionnels de la carrosserie, la FFC n'a pas manqué de mettre en avant le directeur de son CFA, Pierre Jacquet, qui prendra sa retraite en 2025.
Pierre Jacquet est arrivé au CFA carrosserie de la Haute-Savoie en 1990, comme formateur enseignant général, puis il a occupé le poste de directeur du CFA pendant 20 ans. Une carrière professionnelle au cours de laquelle il a pu transmettre les valeurs du métier à plusieurs générations d'apprentis carrossiers. Pour saluer son investissement au sein de la profession, Jean Païs, vice-président de la FFCM carrosserie, lui a remis la médaille d'or de la FFC. Un métier qui évolue La réunion, pour laquelle certains participants n'ont pas hésité à faire plus de 100 kilomètres, a été l'occasion de mieux appréhender les évolutions des métiers de la profession, telles que le detailing, ce métier qui permet de redonner un lustre aux automobiles dont les carrosseries ont souffert des éléments climatiques. Dans un second temps, une présentation technique et réglementaire a permis aux participants de mieux maîtriser la technologie des ADAS (Advance Driver Assistance System). La partie technique et informative sur les nouveaux métiers de la mobilité, s'est terminée par quelques rappels sur réglementation sociale et commerciale.
Un adhérent FFC Mobilité Réparation et Services victorieux face à Groupama
La Société NEO GLASS, vitrier spécialisé du réseau OUIGLASS sur l’ile de la Réunion, vient d’obtenir réparation après une longue procédure judiciaire entamée contre Groupama Océan Indien.
NEO GLASS, s’est retrouvé en redressement judiciaire à cause de dizaines de dossiers partiellement payés par l’assureur Groupama, alors même qu’il avait fait usage de la cession de créance pour se faire régler des remplacements de pare-brise.
Le spécialiste du vitrage, affilié au réseau OUIGLASS, a donc logiquement engagé une procédure contentieuse contre l’assureur, qui s’était opposé à la saisie du montant de ses factures pour un total de près de 24 000 euros.
Le 24 septembre 2024, Le dossier était défendu par l’administrateur judiciaire de NEO GLASS, conseillé par Maitre RAJABALY et soutenu par la FFC Mobilité Réparation et Services.
Au terme de l’audience, le tribunal a condamné GROUPAMA OCEAN INDIEN au paiement intégral des factures, et de 1 500 euros de frais supplémentaires, au titre de l’article 700.
Un exemple supplémentaire de la pertinence de la cession de créance comme mode de règlement pour un réparateur non agréé par une compagnie d’assurance. La FFC Mobilité Réparation et Services, créateur du concept adapté à la réparation automobile il y a plus de vingt ans, est la seule organisation professionnelle qui accompagne ses utilisateurs tout au long du process, jusqu’à la résolution d’un litige éventuel avec les assureurs.
Contact : Christophe BAZIN – Secrétaire Général de la FFC Mobilité Réparation et Services
christophe.bazin@ffc-reparateurs.org
2030 : le déploiement des poids-lourds Zéro émission pourrait être plus progressif que prévu
Communiqué de presse, 27 juin 2024 :
35 à 40% des poids lourds neufs vendus en Europe en 2030 seraient Zéro émission, selon une note d’analyse VIsion’AIR présentée ce jour. Une part sans commune mesure avec les 2% actuels et pourtant bien moindre que les annonces de la plupart des Constructeurs.
Une vision alternative, permettant néanmoins de tenir les objectifs CO2
L’étude Vision’Air, menée par la FFC en partenariat avec BDO Advisory, et ses 35 à 40% de poids-lourds neufs « zéro émission » en Europe en 2030, propose une vision alternative à celle de la plupart des Constructeurs, qui affichent des objectifs à 50%. Un mix-motorisations davantage diversifié suffirait pourtant à atteindre l’objectif, voté par la Commission européenne le 10 avril dernier, de réduire de 45% les émissions de CO2 des poids-lourds neufs.
Une vision conditionnée à des baisses de prix importantes
Atteindre 35% de poids-lourds neufs zéro émission en Europe en 2030 représente une accélération très significative par rapport aux 2% d’aujourd’hui.
Cela suppose un contexte ambitieux d’ici à 2030, traduisant l’engagement de tous les acteurs de la filière :
- Des baisses de prix des technologies : en moyenne 40% pour les Batteries et 55% pour l’Hydrogène PAC
- Des baisses de prix à la pompe des énergies décarbonées : 14% pour l’électricité et 17% pour l’hydrogène vert
- Des leviers fiscaux, à l’achat et/ou à l’usage, pour accompagner la baisse de TCO de 15%
- Des infrastructures énergies suffisantes pour permettre le développement du marché, à l’instar du besoin de 500 000 bornes de recharges, au dépôt et en itinérance
Des TCO pas encore compétitifs en 2030 en longue distance et sur l’hydrogène
Même si toutes ces conditions sont atteintes, certains TCO ne seront pas compétitifs par rapport à d’autres motorisations : en particulier ceux des poids-lourds Hydrogène et ceux des poids-lourds électriques pour les usages longue distance. Un focus sur l’évolution des TCO Tracteurs en fournit l’exemple.
L’essor des poids-lourds zéro émission sera donc important en Europe à horizon 2030, mais freiné par des TCO encore non-compétitifs sur certains usages ou technologies et conditionné à des infrastructures énergies suffisantes.
L’indépendance de vision
Les résultats s’appuient sur des hypothèses construites avec l’aide d’un consortium d’acteurs de la filière : constructeurs, équipementiers, énergéticiens et transporteurs.
L’indépendance des résultats de VIsion’AIR tient au modèle développé par BDO Advisory. Ce modèle simule les choix rationnels de la demande à partir de critères de coûts, d’achat et d’usages (TCO), en fonction des motorisations disponibles, des catégories de poids-lourds et des distances à parcourir.
Une filière aujourd’hui dans l’incertitude selon Patrick Cholton
Les réseaux de recharge pour les poids-lourds électriques ou de ravitaillement pour les poids-lourds à hydrogène ne sont pas suffisamment développés et sont très coûteux. Les poids-lourds zéro émission ont un coût initial élevé qui est un frein pour de nombreux opérateurs de flotte.
L'autonomie des batteries pour les poids-lourds électriques apparaît insuffisante pour les longues distances, nécessitant des arrêts fréquents. De surcroît, ces poids-lourds peuvent avoir une capacité de charge utile réduite en raison du poids des batteries, ce qui les rend moins compétitifs.
Les politiques gouvernementales peuvent manquer de clarté ou de stabilité en fonction des pays, décourageant les investissements dans les poids-lourds zéro émission. Les incitations financières, subventions ou crédits d'impôt, sont insuffisantes pour compenser les coûts initiaux élevés.
POUR EN SAVOIR PLUS, CLIQUEZ ICI !
À propos de VIsion’AIR
À l’automne 2020, La FFC et son Président, Patrick CHOLTON, lançaient une étude paneuropéenne baptisée VIsion'AIR, en partenariat avec le cabinet BDO Advisory.
La situation exceptionnelle vécue par la filière à l’époque, ainsi que les difficultés économiques ou incertitudes qui en résultaient, justifiaient alors le besoin d’anticipation des marchés. A ce titre, il a été décidé de financer cette étude exceptionnelle, portant sur l'avenir du mix énergétique des véhicules industriels en Europe à l'horizon 2040.
Le premier opus de l’étude a été dévoilé en novembre 2021, à l’occasion de SOLUTRANS. D’une étude papier, VIsion’Air est devenu une plateforme : un outil de visualisation et d'aide à la décision en ligne, notamment pour les gestionnaires de flottes. La plateforme VIsion’Air est disponible sur abonnement.
VIsion’AIR, c’est :
- Une couverture européenne (31 pays) et des focus France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Pologne
- Des résultats TCO, ventes neuves et parcs : par motorisation, par catégorie de véhicule (à partir de 18 segments) et par mission, allant des usages urbains à la longue distance
- 2 scénarios à 2040 pour tenir compte des incertitudes quant aux politiques environnementales (aides et taxes) et du rythme de baisse des coûts des technologies
- Des évaluations d’impacts : émissions de CO2 des ventes neuves, besoins en énergies et en bornes de recharge, nombre de véhicules à subventionner.
Contact Presse : Frédéric RICHARD – frederic.richard@ffc-carrosserie.org
6 Juin : La MoonWalk débarque au CFA !
6 Juin : La MoonWalk débarque au CFA !
Jeudi 6 juin 2024, le Centre de Formation des Apprentis de la Fédération Française de Carrosserie (FFC) situé à Villeneuve-la-Garenne (92) a officiellement inauguré sa Moonwalk, un automate de préparation des teintes, développé par PPG et offert par sa fondation.
Cet événement a mis en lumière l’engagement de PPG, leader mondial dans le développement de peintures et revêtements pour les marchés de la réparation des véhicules légers et poids lourds, dans la formation des futurs professionnels de la carrosserie.
Innovations technologiques
La PPG MoonWalk est un système innovant qui permet une économie de main d’œuvre, la réduction du gaspillage et qui transforme le laboratoire en un environnement propre et sûr. Cette technologie facile à utiliser offre un nouveau standard sur le marché de la peinture automobile. Les peintres et les responsables d’atelier bénéficieront de l’extrême précision issue de l’automatisation du processus de mélange, améliorant la vitesse, la qualité et la justesse colorimétrique.
MooWalk s’intègre dans un système plus vaste nommé PPG LINQ, qui consiste à accompagner le peintre dans toutes les étapes de préparation de la teinte. PPG LINQ permet tout d’abord de gagner du temps lors de l’identification des couleurs grâce à un spectrophotomètre à six angles de mesure et de caméras. Il est ensuite possible de visualiser les teintes choisies en 3D, ce qui économise les plaquettes de test coûteuses et chronophages à réaliser. Enfin, MoonWalk récupère les données et prépare la teinte dans la juste quantité nécessaire, évitant le gaspillage de produit.
Un partenariat stratégique
Olivier FRANÇOIS, directeur du CFA de la FFC, a remercié PPG, partenaire de longue date du CFA, ainsi que la FFC et l’ANFA pour leur soutien. « L’établissement est désormais lié aux dernières technologies, nos jeunes vont pouvoir progresser et s’épanouir avec des outils en phase avec l’avancée et la modernisation de notre filière » a-t-il déclaré, en faisant référence à la machine MoonWalk et à la plateforme digitale PPG LINQ.
Pour sa part, Alexandre COLIN, proviseur remplaçant du lycée Charles PETIET, a exprimé sa satisfaction : « C’est avec un grand plaisir que nous célébrons le partenariat avec PPG et l’intégration de l’écosystème PPG au sein de notre lycée. Ce partenariat témoigne de l’implication de PPG dans la filière et son soutien à la formation. » Il a également souligné que seulement deux établissements en France sont équipés de cet outil, ce qui renforce la reconnaissance de PPG pour son soutien à la formation et ouvre de nouvelles perspectives pour les jeunes !
Une technologie de pointe
Arnaud RACAPE, directeur marketing de PPG Refinish, a présenté la MoonWalk comme la machine de pesée automatisée numéro un dans le monde. « PPG travaille avec 150 distributeurs de peinture en France et emploie 50 000 personnes dans le monde. Nous avons 4 500 clients carrossiers en France » a-t-il précisé. Il a également souligné les avantages de la MoonWalk : une économie de peinture jusqu’à 9% et un gain de temps significatif. Depuis son lancement en 2019, 2 400 machines ont été vendues, dont 300 en France.
Un soutien continu
Patrick CHOLTON, président du CFA de la FFC, a salué l’implication de PPG, qui a toujours soutenu la filière et le CFA. « La FFC, à l’origine de l’automobile, a 180 ans. Aujourd’hui, 70 000 personnes sont recherchées en France pour travailler dans ce secteur, l’investissement dans la formation est donc primordial pour donner l’envie aux jeunes de s’épanouir et de grandir professionnellement dans notre belle filière ! » a-t-il ajouté. Un discours qui fait écho aux déclarations de Julien BAUER, responsable technique et formation PPG France. Il a rappelé que le lancement de la MoonWalk en 2019, coïncidait avec le 50e anniversaire du premier pas sur la lune, d’où son nom. Et d’ajouter « Nous investissons dans l’éducation pour combler le manque de forces vives dans le monde de la carrosserie, » a-t-il affirmé, en annonçant un investissement de 2 millions d’euros en Europe d’ici à 2025.
Un engagement pour la formation
Arnaud RACAPE a conclu en affirmant : « PPG est là pour donner le meilleur de sa technologie aux jeunes. Nous soutenons massivement la filière et investissons pour former nos clients carrossiers. » La matinée s’est terminée avec 3 ateliers variés dont la découverte de la machine PPG MoonWalk ou encore l’exercice de peinture sur pièce de carrosserie en réalité virtuelle.
Le 6 juin 2024 restera une date importante pour le CFA de la FFC, marquant l’arrivée de la MoonWalk et de PPG LINQ, symboles d’innovation et de soutien à la formation des futurs professionnels de la carrosserie.
Encore une belle initiative qui montre que les entreprises de notre filière, dont PPG, ont à cœur de transmettre leur savoir, leur expérience et leurs outils aux jeunes, pour développer leurs compétences, renforcer la proximité entre professionnels et étudiants, et surtout, leur donner la chance de s’épanouir.
Un grand merci au CFA de la FFC et a PPG, qui montrent que nous sommes tous acteurs de la réussite de notre filière : établissements, entreprises, personnels éducatifs, organisations professionnelles…
Il y a encore plus de 70 000 postes à pourvoir dans notre filière aujourd’hui, rendez-vous sur www.mobilijob.fr !
LA FFC EN PREMIERE LIGNE DU COMITE STRATEGIQUE DE FILIERE
LA FFC EN PREMIERE LIGNE DU COMITE STRATEGIQUE DE FILIERE
Le 6 mai dernier, la Fédération Française de Carrosserie (FFC) a signé le Contrat Stratégique de Filière 2024-2027 (CSF), aux côtés des pouvoirs publics, notamment Bruno LE MAIRE, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Catherine VAUTRIN, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Roland LESCURE, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie et enfin Xavier BERTRAND, président de la région Hauts-de-France et représentant de Régions de France. L’occasion pour la FFC de réaffirmer son implication forte auprès de la filière mobilité.
Qu’est-ce que le CSF ?
Le CSF 2024-2027 se donne pour mission de présenter des orientations, des engagements et des actions ambitieuses, en faveur d’une filière dynamique, forte et concurrentielle à l’international, en s’attachant tant à l’amont qu’à l’aval de la filière. La FFC étant la seule organisation professionnelle représentant les deux axes de travail, elle a logiquement été associée au processus de rédaction, aux côtés de la Plateforme de la Filière Automobile (PFA) et des autres organisations professionnelles FIEV, CSIAM, CCFA, FIM, GPA, Polyvia, Elanova…, ainsi que les pôles de compétitivité (ARIA Hauts-de-France, CARA, ID4Mobility, i-Trans, NextMove, Pôle Véhicule du Futur, Totem), et les partenaires sociaux (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO). Sans oublier les organismes de branche, UIMM et OPCO2i pour l’amont et ANFA, OPCO Mobilités, IRP auto… pour l’aval.
Le CSF fonde les engagements de ses signataires sur la fin annoncée des ventes de véhicules thermiques en 2035 et sur la concurrence internationale accrue.
Cette évolution est source de défis majeurs pour la filière, qu’il convient de transformer en opportunités. En visant le cap de 2 millions de véhicules électrifiés produits en France par an dès 2030, la filière automobile française et les pouvoirs publics se donnent une orientation et une feuille de route claires pour les prochaines années. Le développement d’une offre de mobilité abordable et compétitive, le développement de l’économie circulaire et de la décarbonation du parc, l’élaboration de nouvelles offres de mobilité connectée et décarbonée ou encore la structuration d’une filière de batteries électriques contribueront à l’activité économique et à la création d’emplois. L’un des engagements forts du CSF consiste à produire en France les véhicules électriques de demain, et donc à relocaliser l’industrie automobile, pour créer des emplois pérennes et ainsi contribuer à notre souveraineté.
La Place du VI dans le CSF
Si ces orientations sont très majoritairement automobiles, le CSF s’attache tout de même à l’évolution du véhicule industriel et de ses usages. Grâce aux interventions conjointes de la FFC et de la CSIAM, le CSF décrit que la décarbonation du transport de marchandises et du transport collectif de personnes (camions, bus et cars) est également une priorité majeure. Elle passe par une rapide évolution du mix énergétique, avec en particulier la nécessité d’une très forte progression des ventes de camions électriques (au moins 10 fois plus en 2027 qu’en 2023), sans toutefois préciser la technologie à privilégier.
La filière des véhicules lourds (camions, bus, cars) est prête à relever le défi de la transition énergétique pour le transport routier de personnes et de marchandises, mais la FFC souligne que les objectifs du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) ne seront atteignables qu’en satisfaisant les engagements ci-dessous pris par les pouvoirs publics.
Augmenter le parc VE en circulation
Le principal défi pour atteindre les objectifs fixés concerne l’accessibilité des véhicules à zéro émission au plus grand nombre. L’accroissement du coût de l’électricité, l’inflation, tant pour les entreprises que pour les particuliers, rendent ce défi plus complexe que prévu, et nécessitent un accompagnement par les pouvoirs publics dans la durée.
Dans ce contexte, les pouvoirs publics s’engagent à poursuivre les dispositifs de soutien à l’achat et à la location longue durée de véhicules neufs à zéro émission. Côté véhicules lourds, le dispositif de suramortissement pour les professionnels ou encore de dispositifs de soutien spécifiques pour les poids lourds, seront maintenus. Les pouvoirs publics s’engagent également à donner de la visibilité aux entreprises sur un cadre incitatif au verdissement des flottes d’entreprises, clé de la création d’un marché de l’occasion des véhicules électriques, ainsi que sur l’évolution de la fiscalité applicable à l’électricité.
Concernant la transition énergétique du transport de marchandises et de voyageurs, les pouvoirs publics veilleront à prendre en compte les contraintes propres aux concessionnaires et aux transporteurs, pour les aider à rendre accessible financièrement et compatible avec leurs contraintes opérationnelles, l’offre disponible de véhicules à zéro émission, en fonction de leur usage. Le but est de créer un cadre incitatif à l’adoption de véhicules électriques, compatible avec les objectifs qui seront fixés par l’Union européenne concernant les constructeurs de véhicules industriels.
Développer les infrastructures de recharge/avitaillement
Au regard des objectifs à atteindre, les pouvoirs publics s’engagent, aux niveaux national et régional, à poursuivre la dynamique de déploiement de points de recharge accessibles au public, mais également en cohérence avec le développement du parc de véhicules lourds électriques nécessitant des bornes de forte puissance.
Plus spécifiquement, la filière et les pouvoirs publics apporteront une attention particulière au déploiement de bornes de recharge rapides en particulier dans le cadre du règlement européen AFIR (Alternative Fuels Infrastructure Regulation). Le besoin est considérable pour répondre aux enjeux de l’itinérance pour les véhicules particuliers mais aussi pour les VUL et les véhicules industriels. L’objectif est d’atteindre au moins 25 000 points de recharge d’au moins 50 kW d’ici fin 2027 sur les grands axes du territoire, en particulier le long du réseau routier national, et dans des hubs urbains, soit un triplement par rapport à l’existant, avec une part croissante de bornes destinées plus spécifiquement au transport collectif de personnes et de marchandises.
Mettre en place une filière de recyclage et d’économie circulaire sur les véhicules industriels
Dans le domaine des véhicules industriels, il n’y a pas de casse sauvage mais il n’y pas, aujourd’hui, de véritable filière de recyclage. Pourtant, il existe un vrai potentiel de recyclage de matières et de pièces de VI hors d’usage ou accidentés. Dans le cadre du CSF, quelques actions sont proposées dans ce domaine, notamment travailler sur la valorisation du potentiel de réemploi et la labellisation-certification de celui-ci avec les constructeurs et acteurs professionnels de la filière. Ou encore sécuriser la capacité des constructeurs à porter une deuxième vie aux camions électriques par un « upgrade » de la batterie à mi-vie du camion, par exemple. L’obsolescence d’une batterie utilisée en permanence sur un VI n’aura pas d’équivalence sur un VP, dont le taux d’utilisation est nettement plus faible.
La FFC reste engagée à vos côtés pour défendre toutes les mobilités auprès des pouvoirs publics.
A propos de la FFC :
Seule organisation économique du paysage à représenter l’amont et l’aval de la filière depuis près de 180 ans, la FFC regroupe à la fois les Équipementiers, les Carrossiers-Constructeurs ainsi que les professionnels de la mobilité, fédérant l’ensemble des métiers de Services à l’Automobile, réunis sous la bannière FFC Mobilité Réparation et Services.
Au quotidien, la Fédération accompagne ses 2 500 adhérents dans les évolutions de leurs métiers aux plans technique, réglementaire ou sociétal. Sa mission est soutenue et rythmée par deux grands évènements bisannuels, EQUIP AUTO pour les Services de l’Automobile, et SOLUTRANS, propriété unique de la FFC, qui soutient la stratégie de tous les acteurs de la Filière du Véhicule industriel et urbain. Par ses actions quotidiennes, la Fédération Française de Carrosserie, également administrateur de la Filière Automobile (PFA), se positionne comme l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et autres acteurs stratégiques pour toutes les questions relatives au véhicule industriel et urbain.
Découvrez le E-MAG des Rencontres de la Filière !
Dans un monde du véhicule industriel en pleine mutation, la décarbonation, le développement de l’hydrogène, le débat sur l’avenir du diesel et l’intégration croissante de l’intelligence artificielle dans nos systèmes de transport représentent des défis majeurs. Ces enjeux sont amplifiés par les réglementations européennes sur les poids et dimensions des véhicules.
Ces sujets seront abordés en profondeur lors desRencontres de la Filière by SOLUTRANS qui auront lieu le 10 octobre 2024.
Pour avoir un avant-goût des contenus inspirants de cette journée, consultez le MAG dédié aux Rencontres de la Filière !
L’édition 2024 des Rencontres de la Filière by SOLUTRANS
se tiendra dans un format revisité
le 10 octobre 2024
au Matmut Stadium de Lyon-Gerland
La FFC Mobilité Réparation et Services fait une fois de plus triompher le recours direct
Le jugement a été rendu le 20 mars 2024 par le tribunal de commerce de Thonon les Bains (74). Il a condamné la société GENERALI à indemniser la victime d’un accident de la circulation, alors qu’elle n’était pas responsable et avait signé un recours direct adossé à une cession de créance au profit de Seyssel Carrosserie.
Dans sa décision, le tribunal de commerce de Thonon a jugé irrecevable le refus d’indemnisation de l’assureur GENERALI qui soutenait que la signature portée sur le constat amiable n’était pas la même que sur l’ordre de réparation et la cession de créance.
La condamnation oblige l’assureur à payer les sommes de 1 000 € au titre du dommages et intérêts, de 111,47 € de frais d’opposition, de 250€ de frais d’injonction, de 2 000 euros au titre de l’article 700, de sa facture de 4 178.57, augmentée des intérêts légaux et de 81 € pour frais de greffe. Soit plus de 7 000 euros de réparation pour le préjudice subi. Au-delà des remboursements et pénalités, la FFC Mobilité Réparation et Services constate une nouvelle fois la pertinence et la légalité du recours direct, souvent remise en question par les assureurs. La Fédération sera toujours ses adhérents pour les accompagner dans la gestion de leurs litiges avec les compagnies d’assurance.
Encore toutes nos félicitations au réparateur, à l’expert du cabinet indépendant Opale Expertise Automobile, et Jean PAIS, Vice-Président de la FFC Mobilité Réparation et Services, porteurs du dossier devant les tribunaux, pour faire reconnaitre le recours direct.
LES RENCONTRES DE LA FILIERE BY SOLUTRANS, RENDEZ-VOUS EN OCTOBRE 2024 !
Initiées par la FFC en 2018, les Rencontres de la Filière réuniront 400 privilégiés venus de toute l’Europe, autour des grands sujets qui animent le secteur des véhicules industriels et urbains.
Tous les deux ans, en alternance avec le salon SOLUTRANS, la Fédération Française de Carrosserie (FFC), organise une grande journée d’échanges et de conférences de haut niveau, destinée à faire le point sur les sujets incontournables du transport routier et urbain.
L’édition 2024 des Rencontres de la Filière by SOLUTRANS
se tiendra dans un format revisité
le 10 octobre 2024
au Matmut Stadium de Lyon-Gerland
Réservé à 400 personnes (institutionnels, politiques, constructeurs, équipementiers, énergéticiens, transporteurs, loueurs…), ce rendez-vous unique en Europe réunit les plus grands experts mondiaux de la filière VI-VU, en leur offrant l’opportunité d’échanger avec les pouvoirs publics.
Lors du dernier salon SOLUTRANS, la transition énergétique fut au cœur de toutes les discussions. Si l’évènement a permis à chacun de parfaire ses connaissances et même d’opérer des choix, il est aussi clairement apparu que les objectifs de la Commission Européenne en termes de réduction des émissions de CO2 et d’électrification du parc PL paraissaient irréalistes.
Fort de ce constat, Patrick CHOLTON, Président du salon SOLUTRANS et ses partenaires préparent les Rencontres de la Filière 2024, notamment autour des incertitudes concernant l’avenir des motorisations des véhicules industriels.
un programme riche autour des grands dÉfis de la profession
La journée sera ponctuée par des temps forts à ne pas manquer avec notamment le Prix de l’Homme de la Filière 2024 et une présentation des contours de SOLUTRANS 2025, par Patrick Cholton, un an avant la prochaine édition.
Ces Rencontres seront également rythmées par un programme riche de tables rondes et de conférences pour décrypter les enjeux et les évolutions du secteur.
L’hydrogène, qui cristallise actuellement le plus d’interrogations et d’espoirs, sera largement abordé le 10 octobre.
Les débats s’ouvriront en début d’après-midi avec une première table ronde sous le thème « Hydrogène, potentiel et défis d’une véritable révolution verte ». Les annonces et développements autour de l’hydrogène appliqué au transport routier se sont multipliées depuis l’annonce du plan européen de décarbonation Fit-for-55. Malgré l’apparition de nouveaux noms comme Quantron, GCK ou Hyliko, la rupture sera-t-elle aussi radicale ?
Les experts internationaux expliqueront ensuite pourquoi le diesel n’est pas encore mort, avec une conférence intitulée « Moteur thermique, la solution à la transition énergétique ». Si l’Union Européenne a obtenu de bannir dès 2030 les moteurs à combustion interne pour les autobus urbains neufs, il convient de s’intéresser à leur sort pour les véhicules industriels.
Par la suite, Guillaume DESVAUX, Président de AI Cargo Foundation, apportera son éclairage, sous forme d’un témoignage inspirant, portant sur le développement de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur du transport. Si l’IA vise à accroître l’efficacité opérationnelle, à réduire les coûts et à améliorer la qualité des services, elle soulève également des questions liées à la sécurité, à la confidentialité des données et à l’impact sur l’emploi, qui doivent être prises en compte lors de la mise en œuvre de ces technologies.
Enfin, ce cycle de conférences des Rencontres de la Filière 2024 s’achèvera par une table ronde consacrée à la réglementation. La présence de la Commission Européenne, qui a publié sa proposition de révision des poids et dimensions des véhicules, est attendue.
Il s’agit d’une étape importante dans la perspective du développement du zéro émission.
Est-ce une véritable mutation dans l’industrie du véhicule industriel ? Et quelles répercussions sur la conception et la production des utilitaires et poids lourds ?
Afin de poursuivre les discussions dans un cadre convivial, la journée se clôturera par un grand cocktail dinatoire.