SOLUTRANS OnAIR #5, avec Loïc CHARBONNIER, Président – Délégué Général de l'AFTRAL
SOLUTRANS OnAIR #5, avec Loïc CHARBONNIER, Président – Délégué Général de l'AFTRAL
Loïc CHARBONNIER, Président – Délégué Général de l’AFTRAL, évoque l’accessibilité aux métiers de la filière du véhicule Industriel et Urbain, pour les personnes en situation de handicap. Une thématique qui sera largement abordée dans le Hall 1 de SOLUTRANS, et traitée dans le cadre du programme de conférences de SOLUTRANS, du 16 au 20 novembre 2021.
Levée du couvre-feu et fin de port du masque en exterieur
16/06/2021 Intervention du Premier Ministre en ce mercredi 16 juin : “Nous vivons un moment important, un moment heureux de […]
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Gestion de la crise sanitaire, ce qui change en juin
Gestion de la crise sanitaire : ce qui change en juin
Plan d’actions pour les entreprises, activité partielle, mesures exceptionnelles URSAAF, le mois de juin 2021 est propice aux annonces !
TÉLÉCONFÉRENCE IVECO / FFC CONSTRUCTEURS le 2 juin à 9h00 (Approvisionnements des châssis)
La FFC CONSTRUCTEURS organise des téléconférences afin de donner, autant que possible, de la lisibilité à ses adhérents sur les […]
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Un nouvel étiquetage pour les pneumatiques
Un nouvel étiquetage pour les pneumatiques
Les Syndicat des Professionnels du Pneu, partenaire de la FFC, nous communique les dernières infos réglementaires du secteur. Aujourd’hui, le nouvel étiquetage des pneumatiques VL et PL, entré en vigueur au 1er mai 2021.
Depuis le 1er mai 2021, un nouveau règlement sur l’étiquetage des pneumatiques est applicable. La nouvelle étiquette est reconnaissable au premier coup d’oeil avec l’apparition de nouveaux pictogrammes et la disparition de la notation en nombre d’ondes pour le critère bruit. Elle est remplacée par une note A,B ou C, jugée plus compréhensible. L’automobiliste devra être informé avant l’achat, avec l’obligation pour le professionnel de joindre l’étiquette au devis et non plus de l’imprimer sur la facture.
L’étiquetage des pneumatiques s’inscrit dans le cadre d’une politique globale du climat visant à améliorer l’efficacité en carburant, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à limiter les nuisances sonores ou provenant de l’abrasion. La révision du précédent règlement se justifie par la nécessité de prendre en considération les progrès technologiques ayant permis de faire évoluer les performances du produit, mais aussi ses modes de commercialisation, notamment « la vente par correspondance ou sur l’internet ». Les nouvelles règles doivent ainsi permettre à tous les utilisateurs de choisir leur pneumatique de manière éclairée et sécurisée tout en garantissant des conditions de concurrence équitables entre fabricants.
Le champ d’application
Sans grand changement, le nouveau règlement s’applique aux pneumatiques C1 (voitures), C2 (camionnettes) et C3 (camions et bus), tout en précisant qu’il s’appliquera aux pneus rechapés dès qu’une méthode d’essai appropriée sera disponible. Demeurent hors champ, notamment les pneus non-routiers, ceux équipant les véhicules de collection immatriculés pour la première fois avant le 1er octobre 1990, les pneus cloutés et ceux exclusivement destinés aux courses automobiles.
La nouvelle étiquette
Plusieurs éléments nouveaux apparaissent sur les étiquettes. Sur la partie supérieure, le nom commercial du fournisseur, la référence de type de pneu et les dimensions, indices de charges et de vitesse ainsi que la classe (C1, C2 ou C3) sont désormais mentionnés. Les classes d’efficacité en carburant (coefficient de résistance au roulement) et d’efficacité d’adhérence sur sol mouillé sont en apparence identiques sur l’ancienne et la nouvelle version. Les seuils sont néanmoins modifiés sur les classes inférieures D et E. Les classes F et G sont supprimées, car inférieures au seuil minimum de performance exigé en Europe. La classe de bruit de roulement externe anciennement illustrée par 3 ondes le sera désormais par une notation A,B,C en conservant la valeur en décibels (dB). Les informations d’adhérence sur neige ou verglas font leur apparition s’il y a lieu, sous forme de pictogramme (3PMSF ou glace). Enfin, un QR code est imprimé sur la partie supérieure de l’étiquette et renvoie sur la fiche d’information.
La nouvelle fiche d’information
L’étiquette autocollante doit désormais être accompagnée d’une fiche d’information sur le produit. Celle-ci doit contenir outre les informations usuelles figurant déjà sur l’étiquette, les dates de début et de fin de production du type de pneumatique. Attention, il ne s’agit pas du DOT, c’est-à-dire de la date de production qui figure sur le flanc du pneu.
La base EPREL
Depuis le 1er janvier 2019, les fournisseurs de produits concernés par l’étiquetage énergétique doivent les enregistrer sur la base de données européenne EPREL. Tout consommateur peut depuis mars 2021 accéder à la partie grand public de cette base et prendre connaissance des informations détaillées sur les produits en scannant le QR code figurant sur l’étiquette. Dans la partie non accessible au grand public, les fournisseurs de pneumatiques enregistrent désormais, pour chaque référence, une description générale (dimensions, indices de charge, de vitesse, etc.) et les protocoles d’essai, de classement et de mesures utilisés pour déterminer leur position dans les classes d’étiquetage. Ces informations sont mises à disposition à des fins d’inspection par les autorités de surveillance des marchés.
Les obligations de communication des fournisseurs et des distributeurs
Le fournisseur veille à ce que les pneumatiques (individuels ou lots) mis sur le marché soient accompagnés de l’étiquette autocollante et de la fiche d’information sur le produit. Le distributeur doit veiller à ce que l’étiquette soit apposée sur les pneumatiques dans les points de vente et que la fiche d’information soit disponible. Il doit pouvoir l’imprimer sur demande. L’étiquette doit désormais être imprimée sur les devis à défaut d’être montrée à l’utilisateur final dans le point de vente. Ceci vaut pour les pneus TC4 comme pour les pneus Poids Lourds. Elle doit également être affichée sur les publicités, à côté du prix si celui-ci est mentionné. Sur internet, le QR code seul peut être affiché sur les publicités. Sur les sites internet de ventes à distance, l’étiquette doit être affichée à côté du prix et la fiche d’information doit être accessible, éventuellement à l’aide d’un affichage imbriqué. Les fournisseurs et distributeurs de véhicules doivent également fournir avant la vente (sur le devis) l’étiquette des pneus montés sur le véhicule. Ils doivent veiller à ce que la fiche d’information soit disponible.
Les dates obligatoires d’étiquetage
Les pneus mis sur le marché avant le 1er mai 2021 doivent avoir l’étiquette actuelle et la conserver dans les stocks sans limite de durée. Les pneus mis sur le marché après le 1er mai 2021 doivent avoir la nouvelle étiquette :
• Dans tous les cas s’ils sont produits après le 01/05/2021 (DOT 1821 et après)
• Pour les pneus fabriqués avant le 01/05/2021, délai de grâce jusqu’au 30/11/2021 (date de mise sur le marché)
• Tous les pneus mis sur le marché après le 01/12/2021 doivent avoir la nouvelle étiquette (quelle que soit leur date de fabrication).
SOLUTRANS OnAIR #4, avec Dominique STEMPFEL, Président du Syndicat des Professionnels du Pneu
SOLUTRANS OnAIR #4, avec Dominique STEMPFEL, Président du Syndicat des Professionnels du Pneu
TÉLÉCONFÉRENCE RENAULT / FFC CONSTRUCTEURS le 27 mai à 9h00 (Approvisionnements des châssis)
La FFC CONSTRUCTEURS organise des téléconférences afin de donner, autant que possible, de la lisibilité à ses adhérents sur les […]
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TÉLÉCONFÉRENCE VOLVO TRUCKS France / FFC CONSTRUCTEURS le 26 mai à 9h00 (Approvisionnements des châssis)
La FFC CONSTRUCTEURS organise des téléconférences afin de donner, autant que possible, de la lisibilité à ses adhérents sur les […]
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La FFC lance sa commission RSE
La FFC lance sa commission RSE
Sous l’impulsion de Philippe SANDRIN, président de TIB, la FFC et son président Patrick CHOLTON, créent une commission RSE (Responsabilité Sociétale et Environnementale) et E C (économie circulaire) au sein de la Fédération, afin de sensibiliser les acteurs de la filière en partageant des initiatives et des bonnes pratiques.
L’actualité économique et les bouleversements industriels que nous vivons nous imposent de revoir le fonctionnement de nos entreprises, et pas seulement sur le strict plan de nos métiers. L’approche sociale, sociétale et environnementale doit devenir la priorité de la gouvernance de nos entreprises. Cette différence de comportement nous sera salutaire, demain.
Cela fait maintenant dix ans que Philippe SANDRIN, président de TIB, carrossier-constructeur spécialisé dans le véhicule d’intervention et désormais animateur de la Commission RSE de la FFC, a révolutionné sa stratégie d’entreprise. Tout part d’un constat. « Dans nos métiers, on discute de prix au lieu de parler de produit. Or, en Europe, on ne peut pas se battre sur les prix compte tenu du coût social. D’où l’intérêt de recentrer le débat sur la valeur ajoutée des produits. » Il constate alors que dans le monde agricole, les clients sont en mesure d’acheter des matériels plus chers, parce qu’ils sont plus durables (NDLR : donc plus propres). La révolution est là : se battre sur la qualité du produit, en faire un produit durable avec une garantie importante et en faire un argument commercial. Tout cela en limitant son empreinte carbone.
Et ça marche ! L’entreprise a reçu le Prix innovation produit responsable 2020, décerné par l’Usine Nouvelle, pour son concept de cellule transférable. Il s’agit de proposer au client de conserver l’aménagement d’origine qu’ils ont acquis avec le véhicule, et de ne remplacer que le châssis-moteur. En effet, la cellule se remplace moins souvent que le châssis. « Les clients ont rapidement compris l’intérêt d’offrir plusieurs vies à leur aménagement, et le véhicule garde ainsi une valeur marchande plus importante », martèle Philippe SANDRIN.
De cette expérience réussie est née l’idée d’une commission RSE. Car, ce qu’a fait TIB, n’est rien moins que porter une attention toute particulière à la durabilité de ses produits, tout en veillant à ses équipes, dans le sens d’une activité plus tournée vers la diminution de l’empreinte carbone. La RSE, en somme.
Le but de la toute nouvelle commission RSE de la FFC va donc consister à créer une synergie entre les branches de la FFC, Carrossiers-Constructeurs, Équipementiers et réparateurs de la branche Mobilité Réparation et Services avec un objectif commun, celui de réduire l’impact environnemental à tous les niveaux de la filière.
Mais pas question de donner des leçons ! La Commission RSE de la FFC a pour mission d’interpeller. L’ensemble des adhérents des trois branches de la FFC seront interrogés sur leurs attentes et leurs pratiques en termes de RSE, et seront invités à venir partager avec les autres participants. L’ADEME, par exemple, sera également invitée, ainsi que la PFA, ou encore des sociétés inspirantes sur le sujet, telles que le fabricant de trains/wagons ALSTOM, qui est extrêmement en avance sur le sujet RSE dans son domaine. « Avec cette commission, nous allons rechercher et promouvoir le partage des acquis, indépendamment du secteur économique et industriel. Utiliser les expériences et idées des uns, pour faire avancer les autres. Il faut que l’on s’enrichisse mutuellement. Cela permettra également d’attirer des jeunes dans notre filière, qui est reconnue comme polluante. Nous devons réagir, prendre des décisions, faire bouger les lignes afin de devenir plus propre, comme on le fait déjà pour les motorisations. La RSE et ses outils constituent de véritables atouts pour revaloriser la filière », affirme Philippe SANDRIN, animateur de la Commission RSE de la FFC.
Les réunions se tiendront tous les deux mois sous forme de webinars, en direct du studio TV FFC, avec un parrain de choix, en la personne de Jean-François MARTIN, directeur social business au pôle RSE de Renault, qui partagera, lui aussi, les pratiques mises en place par le constructeur au losange. « Et nous utiliserons bien sûr SOLUTRANS comme caisse de résonance importante de nos travaux, du 16 au 20 novembre prochain. Je le répète, la RSE ne doit pas être vécue comme une contrainte dans les entreprises. C’est un passage obligé pour les entreprises qui veulent rester dans la course. Notre commission se donne pour but d’aider les adhérents à ce que cette transition à marche forcée mais salutaire se passe le mieux possible », conclut Philippe SANDRIN.
Une vision que partage Patrick CHOLTON, président de la FFC : « Nous avons un rôle d’anticipation à la FFC. Les circonstances actuelles nous montrent combien il faut nous réinventer face aux nouveaux métiers, aux nouvelles technologies, à notre approche des salariés… Chacun peut apprendre à réinventer ses approvisionnements, peut-être réintégrer certaines fabrications plutôt que d’acheter à l’autre bout du monde… »
Toutes les entreprises qui souhaitent s’impliquer dans cette commission sont donc les bienvenues. Le programme des premières réunions vous sera communiqué très vite. Vous pouvez vous inscrire dès maintenant sur rse@ffc-carrosserie.org