Syndicat du Pneu : Nouveau Logo pour Equip Auto

Syndicat du Pneu : Nouveau Logo pour Equip Auto

Institution bientôt centenaire, créée en 1929 par les premiers pneumaticiens – appelés vulcanisateurs à l’époque -, la Chambre Syndicale du Commerce du Pneumatique et de l’Industrie du Rechapage a sans cesse évolué pour s’adapter aux mutations de son secteur économique. 

Elle franchit une nouvelle étape en adoptant une communication plus directe. Le Syndicat des Professionnels du Pneu devient le Syndicat du Pneu pour marquer l’élargissement de ses missions et son ancrage dans une filière qu’elle représente depuis 92 ans. Le Syndicat du Pneu poursuit ses activités de représentation, de soutien et de conseil auprès des professionnels de la filière, qui se sont avérées particulièrement utiles durant la crise sanitaire. Plusieurs études et notamment celles portant sur la Loi Montagne ont clairement montré que le Syndicat du Pneu devait élargir son champ de communication pour s’adresser directement au grand public au travers d’informations pédagogiques visant à mieux faire connaître le pneu et à contribuer à l’amélioration de la sécurité de la route. Cette évolution se traduit par la création d’un nouveau logo symbolisé par un pneu stylisé en bleu sombre souligné d’un arc bleu clair soulignant l’implication de l’organisation professionnelle dans ses actions pour l’écologie et le développement durable telles que la collecte et le recyclage ou la promotion du rechapage sur les pneus industriels. Ce logo exprime plus clairement l’attachement de l’organisation à l’univers du pneumatique sur lequel elle revendique une large expertise sur le produit, ses utilisations, son marché et sur l’organisation économique de la filière tout entière. Le Syndicat du Pneu se devait d’anticiper les mutations de marché à venir. Le pneumatique est appelé à devenir un enjeu majeur pour tous les acteurs de l’après-vente automobile en permettant d’assurer un trafic régulier vers les ateliers. Oeuvrant dans un secteur structuré autour d’enseignes de distribution faisant preuve d’un grand dynamisme et de puissants groupes industriels d’envergure internationale, le syndicat se positionne en plateforme d’échanges et de concertation en facilitant la mise en oeuvre de nombreuses actions et projets collectifs. L’organisation se veut une structure agile tirant parti de partenariats durables qu’elle construit avec d’autres organismes de la filière et les meilleurs experts et spécialistes du monde de l’automobile. « La mutation du parc automobile va entraîner une transformation profonde de l’entretien automobile, mais quelque soit leur motorisation, les véhicules rouleront toujours sur des pneus, avec ou sans air. Le pneu sera le produit fondamental de l’après-vente. Par ailleurs, les difficultés de communication autour de la loi montagne nous ont montré que nous devions prendre la responsabilité d’informer directement, de façon objective, les utilisateurs sur la réglementation et sur l’importance du pneu pour la sécurité. Autant pour les professionnels que pour les particuliers, le Syndicat du Pneu est de fait l’organisme référent sur le pneumatique. C’est ce que nous voulons exprimer au travers de l’évolution de notre nom et de notre logo.» Dominique Stempfel, Président 


La FFC présente au congrès national des Sapeurs-Pompiers

La FFC présente au congrès national des Sapeurs-Pompiers

A l’occasion du dernier congrès national des Sapeurs-Pompiers, la FFC – Fédération Française de Carrosserie a signé une convention tripartite avec la DEPAFI et la DGSCGC.

Le 128ème congrès national des sapeurs-pompiers de France, qui se tenait du 21 au 24 septembre derniers à Nancy, a accueilli le 1er carrefour des filières industrielles de sécurité civile. A cette occasion, la FFC et son Délégué Général Didier DUGRAND, étaient présents pour la signature d’un accord important.

La DEPAFI ( Direction de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier ) et la DGSCGC ( Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises) ont signé des conventions tripartites avec les filières des véhicules (FFMI Fédération Française des Métiers de l’Incendie et la FFC – Fédération Française de Carrosserie), de l’habillement et de l’innovation.

L’ambition consiste à développer et renforcer les filières industrielles de Sécurité civile pour répondre aux besoins opérationnels des années à venir, de valoriser les savoir-faire français à travers le label de Sécurité civile et de développer des relations fournisseurs de qualité.

Les référentiels techniques portant le label de Sécurité civile française permettent de développer la standardisation des matériels et équipements, de favoriser l’industrialisation des processus de production, de faciliter la mutualisation des achats et gérer le cycle de vie dans une approche de développement durable et responsable. Ils permettent également de contribuer à la maîtrise des coûts de détention pour les SIS.

Didier DUGRAND, Délégué Général de la FFC déclarait, en marge de la signature : « La FFC est heureuse de s’impliquer dans cette convention, qui symbolise la force d’une union, pour l’amélioration globale de la filière ».


La FFC défend les carrossiers-constructeurs lors du Congrès FNTR

La FFC défend les carrossiers-constructeurs lors du Congrès FNTR

Le 22 septembre dernier, Patrick CHOLTON, Président de la FFC, était invité par la FNTR dans le cadre de son congrès annuel.

Lors d’une table ronde réunissant Jean-Yves Astouin, Président de la FNTR Bouche-du-Rhône, Olivier Gantois, Président de l’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP), Eric Heyer, Economiste, Directeur – département Analyse et prévision – OFCE / Sciences-PO et Céline Montagne, Directrice des Ressources Humaines, Groupe GT Solutions, Patrick CHOLTON a exposé les problématiques de notre filière industrielle.

Faisant face aux nombreux transporteurs dans la salle, qui s’interrogent sur l’énergie à choisir pour leurs futurs véhicules, sur la disponibilité des véhicules commandés, Patrick CHOLTON s’est montré particulièrement didactique, expliquant les raisons des incertitudes actuelles.

Pendant plus d’une heure, il a expliqué les difficultés concernant l’approvisionnement en matières premières, le coût des énergies, l’inflation généralisée. Ceci ayant pour but de défendre les carrossiers-constructeurs français. Car d’une part, ces derniers, n’obtiennent pas de châssis des constructeurs VI ou VUL et de l’autre, ils ne sont parfois pas en mesure de livrer les commandes par manque de composants… Une « double peine » pour le transporteur, qui se voit augmentée par un prix final parfois supérieur de 20 % aux tarifs pratiqués avant crise. En guise de conclusion, Patrick CHOLTON a ainsi demandé « l’indulgence des clients transporteurs à l’encontre des carrossiers-constructeurs, eux aussi touchés par la crise, qui redoublent d’efforts pour satisfaire leurs clients, et souffrent d’une trésorerie en sommeil, sur parc ! »


SOLUTRANS On AIR #11, avec Olivier PONCELET, DG Union TLF

SOLUTRANS On AIR #9

Olivier PONCELET, Délégué Général de l’Union TLF, évoque aujourd’hui pour nous le rapport des transporteurs à la transition énergétique.


Rencontres de la Filière 2022, prenez date !

Rencontres de la Filière 2022, prenez date !

Le 17 Novembre 2022, le Matmut Stadium Gerland de Lyon accueillera la troisième édition des Rencontres de la Filière du Véhicule Industriel, organisées par la FFC.

Depuis 2018, la FFC et son président, Patrick CHOLTON, ont décidé de concevoir un évènement en alternance avec le salon SOLUTRANS, qui réunit les acteurs de la filière des véhicules industriels et urbains (VUL, PL) autour des grands sujets qui l’animent.

A ce titre, tous les 2 ans, les acteurs clé de l’écosystème du transport et de la logistique se retrouvent le temps d’une journée, pour faire le point sur les enjeux majeurs de leurs métiers, et promouvoir les solutions innovantes élaborées par les constructeurs, en réponse aux enjeux environnementaux, économiques et sociaux.


ANALYSE ECONOMIQUE : le point de vue d'Anne-Sophie ALSIF

ANALYSE ECONOMIQUE : le point de vue d'Anne-Sophie ALSIF

«  Peut-on relocaliser pour faire face à la crise énergétique ?  « 

Face à la situation tout à fait inédite à laquelle nous faisons face sur le plan économique, la FFC et son président Patrick CHOLTON, se mobilisent une fois de plus pour apporter le maximum de clés de lecture à leurs adhérents, afin de piloter au mieux leur activité. Vous retrouverez désormais cette analyse chaque trimestre.

Face à la crise des prix de l’énergie, peut-on retrouver une indépendance industrielle ? 

La crise du COVID a mis en lumière la forte dépendance de la France à l’étranger pour la fourniture de certaines matières premières ou biens intermédiaires stratégiques. La réindustrialisation du pays est ainsi devenue un objectif central des politiques publiques pour assurer l’indépendance stratégique du pays. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a notamment consacré 35 Md € dans le cadre du Plan de relance (soit un tiers des fonds) et 34 Mrd dans le cadre du plan France 2030 pour créer « un choc de réindustrialisation ». Alors qu’elle était passée au second plan pendant plusieurs dizaines d’années, la mise en oeuvre des politiques industrielles est devenue un objectif de premier plan de la puissance publique depuis le milieu des années 2010. Une stratégie de soutien à l’industrie a laissé place à la promotion d’un modèle post-industriel, des fameuses « entreprises sans usines ». Depuis les années 2010, un certain nombre de programmes ont ainsi été lancés pour concrétiser cette ambition et soutenir le développement de l’industrie français (Territoires d’industrie, Comités Stratégiques de Filière, Programme d’Investissement d’Avenir, réformes fiscales…).  

La désindustrialisation a favorisé la dépendance 

La désindustrialisation de la France est un phénomène bien connu et largement documenté. Alors que l’industrie représentait 25% de la valeur ajoutée en France en 1970, elle ne représentait plus que 14% en 2019, faisant ainsi de la France le pays le moins industrialisé du G7 avec le Royaume-Uni. Dans le même temps, l’emploi industriel a reculé de 2 millions – tandis que l’emploi total progressait de 8 millions. La tendance de désindustrialisation n’est toutefois pas propre à la France : au Royaume-Uni, la part de l’industrie dans la valeur ajoutée est ainsi passé de 33% à 14% sur la même période, aux Etats-Unis elle a chuté de 12 points (27% vs. 15%), en Allemagne elle a reculé de 7 points entre 1991 et 2019 (31% vs. 24%). Cette désindustrialisation s’est accompagnée d’une délocalisation importante des emplois industriels : 62% des emplois dans le secteur industriel français sont ainsi délocalisés, contre 38% pour l’Allemagne ou 10% pour l’Espagne. La fiscalité, le coût du travail, les faibles économies d’échelle ou encore le niveau de formation de la main d’oeuvre sont autant de facteurs permettant d’expliquer la tendance historique. Cette délocalisation – particulièrement forte en France mais non spécifique au pays – a conduit à un éclatement des chaînes de valeur, renforçant la dépendance de la France à l’égard de l’étranger. 

En France, pour 100€ de valeur ajoutée produite, seuls 69 sont attribuables à des fournisseurs nationaux : près d’un tiers de la valeur ajoutée produite par l’industrie manufacturière française est donc dépendante de l’étranger. Les difficultés d’approvisionnement subies par les pays européens pendant la crise COVID ont amené la Commission Européenne à conduire une évaluation de la dépendance du continent à l’étranger. La Commission a ainsi identifié 137 produits dont l’UE était particulièrement dépendante (magnésium, terres rares, semi-conducteurs, substances chimiques…). La réduction de notre dépendance à l’égard de pays étrangers implique un renforcement du secteur industriel sur le sol européen (alliances industrielles, innovation / R&D pour identifier des sources alternatives d’approvisionnement, développement du recyclage…). Si l’indépendance industrielle totale est un voeu pieu (notamment pour les ressources indisponibles sur le sol européen), diverses actions peuvent être mises en place pour renforcer notre autonomie stratégique. La dépendance inévitable à l’égard de certains pays doit notamment autant que possible être choisie et identifiée plutôt que subie et découverte au moment d’une crise. 

Dans le contexte de la crise énergétique, notre dépendance en Europe et en France est élevée aux hydrocarbures fossiles. 

La constitution de stocks, d’alliances industrielles, la diversification des approvisionnements ou encore la réalisation de cartographies des risques sont autant de solutions permettant d’identifier les dépendances d’un pays, d’une entreprise et ainsi de mettre en oeuvre des plans d’action en cas de crise. La crise ukrainienne est un nouvel exemple des difficultés auxquelles peuvent conduire une stratégie pas assez anticipatrice (faible diversification des fournisseurs de gaz de certains pays européens par exemple). En France, avec une prévision d’inflation à 5,3% en 2022 demeurant plus faible que la moyenne des pays de la zone euro s’élevant à 7,8% en 2022, l’inflation se diffuse du secteur de l’industrie aux services. 

Evolution des indices des prix à la production de l’industrie et des services (glissement annuel en %) 

transition écologique. Le raccourcissement des chaînes de valeur permet de contrôler et de réduire l’impact environnemental de la production. L’Union des Industries Textiles estime par exemple que la production d’un kilogramme de textile en France émet deux fois moins de CO2 que la même quantité produite en Chine. Le développement du recyclage est également un levier important de réduction de notre dépendance à certaines matières premières, notamment des métaux et terres rares (dont il n’existe de toute façon qu’une quantité finie). 

La réindustrialisation du pays devra être accompagnée par une évolution de la demande : le raisonnement en « coûts complets » devra être privilégié par les donneurs d’ordres, les acheteurs publics et les consommateurs pour améliorer la compétitivité prix et hors prix de l’industrie française. Les modèles économiques devront être repensés pour élargir les critères d’achat, améliorer la résilience des systèmes de production et ainsi créer des conditions favorables au retour de certaines industries sur le territoire national. 

La transition numérique est également un facteur important permettant au pays d’améliorer sa compétitivité, et ainsi d’attirer des investissements industriels. L’automatisation de la production pourra permettre le développement de certaines activités, comme l’illustrent divers exemples (rapatriement des activités de l’entreprise Auer dans la Somme depuis la Serbie, lancement de l’usine ASF 4.0 en Ardèche permettant de produire des chaussures de sport grâce à un process fortement automatisé…). Des investissements importants (en R&D et en matériel) devront être consentis pour permettre le retour de certaines activités. 

L’enjeu des métiers et compétences ne doit pas être négligé dans toute discussion relative à la réindustrialisation du pays et à la reconquête de son indépendance industrielle. En 2020, les métiers de l’industrie affichaient le 2e plus haut niveau de tension après le BTP (après avoir eu la première place de 2011 à 2019). Le manque de main d’oeuvre disponible, les conditions de travail contraignantes ou encore une forte inadéquation géographique entre l’offre et la demande de main d’oeuvre sont autant de facteurs explicatifs des tensions. L’évolution du discours autour des métiers de l’industrie et le développement de la formation doivent être poursuivis pour permettre à l’industrie de recruter les profils nécessaires à la relocalisation des activités. 

Dans un contexte de reprise économique post-COVID-19 et de guerre en Ukraine, le taux d’inflation aux Etats-Unis et au sein de la zone euro a atteint des records s’élevant à 8,1% en Europe au mois de mai sur un an en raison de l’explosion des prix des denrées alimentaires et de l’énergie. La hausse des prix est particulièrement concentrée sur les prix du gaz, du pétrole et de l’électricité. Ces niveaux d’inflation inédits depuis les années 1980 constituent un enjeu important pour les banques centrales dans la mesure où ils dépassent les cibles fixées par leurs mandats – autour de 2% ; ils justifient donc la mise en place de calendrier visant la réduction progressive de l’ampleur des politiques monétaires accommodantes en place depuis la crise financière de 2008. Pour préserver la dynamique de reprise, un équilibre fin doit être trouvé entre maitrise de l’inflation et resserrement des politiques monétaires accommodantes. 

En Europe, cet équilibre est plus difficile à trouver qu’aux Etats-Unis car l’inflation est principalement importée et énergétique. La hausse des taux risque de casser la croissance sans réellement juguler l’inflation favorisant l’entrée dans une situation de stagflation (une croissance ralentie et un taux d’inflation 5 

élevé). Dès lors, malgré la mise en oeuvre d’une politique monétaire moins accommodante, la hausse des prix de l’énergie risque de continuer augmentant les coûts de production de nombreuses entreprises notamment dans les secteurs de la métallurgie, de la chimie, des transports et de la plasturgie. 

A propos d’Anne-Sophie ALSIF :

Anne-Sophie ALSIF est cheffe économiste de BDO France. Elle est diplômée de Sciences Po Paris, de l’université Paris Dauphine et titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’EHESS.

Anne-Sophie a débuté sa carrière au sein d’un fonds d’investissement. Elle rejoint le ministère des Affaires étrangères en 2013 au sein de la Direction de l’économie internationale, puis devient conseillère ministérielle auprès du ministre des Affaires européennes en charge des questions économiques, financières et commerciales.

Elle a également travaillé à France Stratégie et à la Fabrique de l’industrie, auprès de Louis Gallois. Elle est spécialiste des questions économiques internationales, européennes ainsi que des problématiques de compétitivité des entreprises et de commerce international. Elle a notamment travaillé sur les questions du protectionnisme à travers son ouvrage « la France est-elle exposée aux risques protectionnismes » publié au Presses des Mines.  Elle est également professeur d’économie à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et membre du jury de l’École nationale d’administration en économie. Elle est est membre du Directoire de l’Association française des Sciences économiques.

Anne-Sophie ALSIF intervient régulièrement dans les médias : chronique économique hebdomadaire sur France info TV ; tribune économique mensuelle dans le journal Forbes ; interviews régulières dans les journaux tels que le Figaro, le Monde, le Parisien, le HuffPost, les Echos.

Interventions régulières télévisuelles (C’dans l’air, L’info du vrai, Les Experts, Late&Smart, journaux télévisés) et sur les radios (France culture, France info, RTL, RFI, France 24, TV5 Monde).


Mise à jour des fiches technico-réglementaires 𝐅𝐅𝐂 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 (Indice AJ)

La FFC CONSTRUCTEURS met à la disposition de ses adhérents la nouvelle version des fiches technico-réglementaires à l’indice AJ (CLIQUER ICI) pour […]

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La FFC Mobilité Réparation et services interpelle le ministre des Finances sur les blocages des taux par les assureurs

Finales Nationales des Olympiades des Métiers 2015 : Candidat du Pôle Carrosserie

La FFC Mobilité Réparation et services interpelle le ministre des Finances sur les blocages des taux par les assureurs

Afin d’accompagner ses adhérents et défendre les professionnels des services de l’automobile, la FFC Mobilité Réparation et Services a demandé à rencontrer les Parlementaires et Ministres, dès la constitution du nouveau gouvernement, en avril dernier. Les entretiens ont commencé et portent principalement sur l’obstination des assureurs à refuser de revaloriser la rémunération du savoir-faire des professionnels de la carrosserie, du vitrage et du dépannage.  

Les échanges portent tout d’abord sur les multiples augmentations des prix des produits peinture que les professionnels subissent depuis plusieurs années. Sans oublier le doublement des prix du gaz ou du fioul, utilisés pour chauffer les cabines de peinture ou pour utiliser les dépanneuses. Ces hausses ne peuvent rester à la seule charge des professionnels.

L’inflation prévue de 6% sur 2022, fera naitre chez les salariés du secteur des demandes d’augmentation salariale que les professionnels devront assouvir sous peine de perdre leur précieuse main d’œuvre. De nombreuses entreprises ne pourront pas satisfaire à ces conditions, tout remboursant les prêts garantis par l’état. Cela met en péril la poursuite de leurs activités.

Le saupoudrage (augmentation de 3%) de cet été envers les garages agréés n’a eu pour but que de faire croire que l’assureur est à l’écoute des problématiques des professionnels, alors qu’il continue à augmenter les cotisations de ses assurés et à engranger des profits pour ses actionnaires. Pour compléter, certains comme AXA, Direct Assurance et GMF, ont décidé, sans aucun respect de la loi sur la liberté des prix, de plafonner les taux horaires de 54 à 60 euros de l’heure pour les réparateurs non agréés pour les sinistres vitrage.

Ces manquements des assureurs font donc partie des échanges avec la DGCCRF, les Députés, Sénateurs et cabinets de Ministères, afin de répartir au mieux les bénéfices entre les Assureurs et les Réparateurs, tout en continuant à apporter les services aux assurés, nécessaires à leur fidélité


Le Groupement des Concessionnaires Renault (GCR) conclut un partenariat avec la FFC Mobilité Réparation et services

Le Groupement des Concessionnaires Renault (GCR) conclut un partenariat avec la FFC Mobilité Réparation et services

La FFC est heureuse d’annoncer, à l’occasion de cette rentrée 2022, la conclusion d’un partenariat avec le G.C.R. qui regroupe l’ensemble des concessionnaires Renault de France.

Le GCR créé en 1945 par des concessionnaires et pour les concessionnaires, fédère 100 % du réseau primaire et représente donc plus de 600 sites. Cyril Florent, Directeur du GCR déclarait ainsi « notre rôle consiste à apporter les meilleurs outils et services à nos adhérents concessionnaires, c’est dans ce sens que nous avons reçu les différents acteurs du marché pour qu’ils présentent à nos élus leur activité ».

L’intérêt du GCR pour la FFC porte notamment sur la plateforme informatique de gestion des sinistres par cession de créance « TRIBU », créée il y a plus de 20 ans par la FFC.

Christophe BAZIN, secrétaire Général de la FFC Mobilité réparation et services qui s’est chargé de présenter le système au GCR rappelle que Tribu « permet de simplifier les démarches administratives liées à un sinistre automobile, auprès d’un carrossier-réparateur non agréé par l’assureur. Grâce à la cession de créance, le client n’a plus besoin d’avancer les frais de remise en état, en attendant que son assurance le rembourse. Il laisse au carrossier-réparateur le soin de se faire régler directement par la compagnie d’assurance ».


GMF condamnée au Tribunal de Pointe à Pitre : Nouvelle victoire pour la FFC et la cession de créance

GMF condamnée au Tribunal de Pointe à Pitre : Nouvelle victoire pour la FFC et la cession de créance

Une fois de plus, la FFC Mobilité Réparation et Services a obtenu réparation pour l’un de ses adhérents carrossier de la Guadeloupe, en litige avec la compagnie d’assurance GMF (Groupe COVEA), qui refusait de régler une facture de réparation collision.

Le carrossier, adhérent FFC, s’est retrouvé avec un impayé de l’assureur de près de 7 000 euros, alors même qu’il avait fait usage de la cession de créance, un moyen pourtant parfaitement légal de se faire régler la réparation d’un sinistre, pour un carrossier ne disposant pas de l’agrément officiel d’une société d’assurance. Le réparateur s’est donc vu contraint d’engager une procédure contentieuse contre la GMF qui avait indument réglé le client à sa place.

Un jugement simple

La FFC Mobilité Réparation et Services, par le biais de Jean PAIS, son vice-président national, a répondu à la sollicitation de son carrossier adhérent, en l’assistant dans sa démarche juridique.

Le tribunal a condamné l’assureur du Groupe COVEA au paiement de la créance au réparateur, correspondant au montant facturé par celui-ci, des intérêts de retard sur un an et demi plus les frais et l’article 700.