𝐅𝐅𝐂 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 🚛 𝐕𝐄𝐂𝐓𝐎 𝐓𝐑𝐀𝐈𝐋𝐄𝐑 : Publication du règlement d’exécution relatif aux performances CO2 induites par les (semi-)remorques O3 et O4

Renforcement de la politique de la CE en matière d’émissions de CO2 La Commission Européenne a publié ce jour le […]

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𝐄𝐱𝐩é𝐫𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝟒𝟔 𝐭𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐢𝐧é - 𝐅𝐅𝐂 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 🚛

Le Décret n° 2022-1045 du 25 juillet 2022 relatif à 𝐥’𝐞𝐱𝐩é𝐫𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐫𝐞𝐥𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭 à 𝟒𝟔 𝐭𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐝𝐬 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥 𝐫𝐨𝐮𝐥𝐚𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐬é […]

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𝐅𝐅𝐂 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 🚛 : Aide de compensation aux surcoûts gaz et électricité pour les entreprises grandes consommatrices d'énergie

CADRE GENERAL DE LA MESURE Nous attirons votre attention sur le fait que depuis lundi 4 juillet, les entreprises peuvent […]

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Les chiffres d'immatriculations du mois de Juin 2022 sont disponibles dans l'espace 𝐅𝐅𝐂 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒

Mensuellement la FFC CONSTRUCTEURS publie les volumes d’immatriculations du mois écoulé. Ces statistiques sont issues du SIV (système d’immatriculation des […]

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6 Juillet 2022 : Entrée en application du Règlement de Sécurité Générale GSR II - 𝐅𝐅𝐂 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 🚛

Publié en 2019 par la Commission Européenne, le nouveau Règlement de Sécurité Générale (Global Safety Regulation II) s’inscrit dans la […]

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Sur la proposition de la Première ministre Elisabeth BORNE, le président de la République a nommé : Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires - Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports - 𝐅𝐅𝐂 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 🚛

Sur la proposition de la Première ministre Elisabeth BORNE, le président de la République a nommé : – Christophe Béchu, ministre de […]

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SOLUTRANS On AIR #8

SOLUTRANS On AIR #7

Jean Marc RIVERA, Délégué Général de l’OTRE, évoque la transition énergétique dans les entreprises de Transport. Un passage obligé pour lequel les professionnels ont besoin de visibilité dans l’accompagnement.


Un nouvel outil de pilotage de votre activité

Un nouvel outil de pilotage de votre activité

Retrouvez désormais chaque mois notre indicateur de production FFC-INSEE, qui doit vous permettre d’affiner vos politiques tarifaires, et d’ajuster votre discours commercial.

Face à la situation tout à fait inédite à laquelle nos entreprises font face au quotidien, la FFC et son Président Patrick CHOLTON mettent tout en oeuvre pour vous donner un maximum de clés de lecture de la conjoncture économique.

Après l’analyse économique d’Anne Sophie ALSIF, nous vous proposons notre traditionnelle note d’information trimestrielle, réalisée avec le BiPE, accompagnée, dès ce mois-ci, d’un nouvel outil, L’indicateur de production FFC-INSEE.

Cet outil statistique fiable compile chaque mois les indices de prix de production de l’industrie française dans les catégories carrosseries automobiles, remorques et semi-remorques. Mais également les indices de prix concernant les produits de la sidérurgie, de l’aluminium, du cuivre, des composants et cartes électroniques. Ce véritable baromètre, compilé par la FFC et l’INSEE, doit vous permettre d’affiner vos politiques tarifaires, et d’ajuster votre discours commercial.

Mensuellement, nous tenterons ainsi de répondre aux besoins d’agilité de votre entreprise, un paramètre important pour l’ensemble des acteurs de la filière.


Patrick Cholton © F Mainard_3 copie.jpg

Composition de la nouvelle gouvernance de la FFC

Composition de la nouvelle gouvernance de la FFC

En avril dernier, les administrateurs de la FFC, représentatifs des 3 branches qui la composent (Équipementiers, Carrossiers constructeurs et Services) ont renouvelé leur confiance à Patrick CHOLTON pour assurer la présidence de la Fédération durant les quatre prochaines années. Lors du Conseil d’administration du jeudi 16 juin dernier, les administrateurs étaient appelés à élire les membres du comité de Direction de la FFC. Vous trouvez ci-dessous la listes des membres du CODIR FFC pour les quatre prochaines années.

  • Patrick CHOLTON – Président de la FFC
  • Jean Jacques MEROUR – Président de la FFC Équipementiers
  • Guillaume OLIVIER – Président de la FFC Constructeurs
  • Patrick NARDOU – Président de la FFC Mobilité Réparation et Services
  • Patrick PETIT – Membre d’honneur
  • Audrey BOCCHI – VIGNAL SYSTEMS – FFC Équipementiers
  • Jean Michel CHARPENTIER – EUROPA – FFC Équipementiers
  • Alain HARANG – Normandie FILTRES – FFC Équipementiers
  • Éric MAILLOT – FORCH – FFC Équipementiers
  • Philippe PLOSSU – ACK FORANKRA – FFC Équipementiers
  • Didier MULLER – Muller VH PRO- FFC Constructeurs
  • Séverine VERMANDE – SA CARFAR – FFC Constructeurs
  • Chatya CHUNG – PROFIL CAR CHUNG – FFC Mobilité Réparation et Services
  • Laurent FOURCADE – Ets FOURCADE et Fils – FFC Mobilité Réparation et Services
  • Richard GRUBER – Carrosserie GRUBER SARL – FFC Mobilité Réparation et Services
  • Corinne OLIVIER-BARAL – AUTO LIVE Côte d’Azur – FFC Mobilité Réparation et Services
  • Jean PAIS – Carrosserie PAIS – FFC Mobilité Réparation et Services


ANALYSE ECONOMIQUE : le point de vue d'Anne-Sophie ALSIF

ANALYSE ECONOMIQUE : le point de vue d'Anne-Sophie ALSIF

 » La fin des politiques monétaires accommodantes auront peu d’impact sur les prix de l’énergie « 

Face à la situation tout à fait inédite à laquelle nous faisons face sur le plan économique, la FFC et son président Patrick CHOLTON, se mobilisent une fois de plus pour apporter le maximum de clés de lecture à leurs adhérents, afin de piloter au mieux leur activité. Vous retrouverez désormais cette analyse chaque trimestre.

La forte inflation énergétique en Europe annonce la fin de la politique monétaire ultra-accomodante

Dans un contexte de reprise économique post-COVID-19 et de guerre en Ukraine, le taux d’inflation aux Etats-Unis et au sein de la zone euro a atteint des records s’élevant à 8,1% en Europe au mois de mai sur un an en raison de l’explosion des prix des denrées alimentaires et de l’énergie. La hausse des prix est particulièrement concentrée sur les prix du gaz, du pétrole et de l’électricité. Ces niveaux d’inflation inédits depuis les années 1980 constituent un enjeu important pour les banques centrales dans la mesure où ils dépassent les cibles fixées par leurs mandats – autour de 2% ; ils justifient donc la mise en place de calendrier visant la réduction progressive de l’ampleur des politiques monétaires accommodantes en place depuis la crise financière de 2008. Pour préserver la dynamique de reprise, un équilibre fin doit être trouvé entre maitrise de l’inflation et resserrement des politiques monétaires accommodantes. 

En Europe, cet équilibre est plus difficile à trouver qu’aux Etats-Unis car l’inflation est principalement importée et énergétique. La hausse des taux risque de casser la croissance sans réellement juguler l’inflation favorisant l’entrée dans une situation de stagflation (une croissance ralentie et un taux d’inflation élevé). Dès lors, malgré la mise en oeuvre d’une politique monétaire moins accommodante, la hausse des prix de l’énergie risque de continuer augmentant les coûts de production de nombreuses entreprises notamment dans les secteurs de la métallurgie, de la chimie, des transports et de la plasturgie. 

Un contexte inflationniste différent en Europe et aux Etats-Unis 

L’écart plus important entre l’inflation et l’inflation sous-jacente aux Etats-Unis (1,5 points contre 3,3 points en Europe) témoigne d’une diffusion plus forte des hausses de prix aux Etats-Unis. En effet, l’inflation et l’inflation sous-jacente sont plus importantes aux Etats-Unis (7,5% et 6% respectivement) que dans la zone euro (5,9% et 2,6% respectivement) (source Eurostat). L’étude des prix de l’énergie en février 2022 montre que la zone euro connait des hausses plus importantes de prix sur ces produits qu’aux Etats-Unis. Par exemple, les prix de l’électricité ont cru de 34,3% dans la zone euro contre 9% aux Etats-Unis ; les prix du gaz ont également plus augmenté dans la zone euro (41,1% contre 23,8%). En Europe, les prix de l’énergie ont la plus forte contribution à l’inflation contrairement aux Etats-Unis où la plus forte hausse de prix est enregistrée pour les coûts liés aux transports (achats de véhicules, achats de billets, carburants…). 

Les prix de l’énergie mis à part, les hausses de prix constatées sont plus fortes aux Etats-Unis que dans la zone euro. Par exemple, en février 2022, les couts liés aux transports ont augmenté de 10% sur un an dans la zone euro contre 20% aux Etats-Unis. De la même manière, les couts liés à l’alimentation ont augmenté de 4,7% dans la zone euro contre 7,6% aux Etats-Unis. 

Le marché du travail se trouve par ailleurs dans une situation plus tendue aux Etats-Unis, alimentant des hausses de salaires. Aux Etats-Unis, le taux de chômage reste légèrement au-dessus de son niveau d’avant crise (3,8% en février 2022 contre 3,5% en janvier 2020). Cette situation provoque des tensions sur le marché du travail américain, se traduisant par des difficultés de recrutement pour les entreprises avec un salarié sur quatre ayant changé de secteur d’activité depuis le covid. Ces tensions ne sont pas observées au sein de la zone euro dont le taux de chômage est de 6,8% en mars 2022. Enfin, l’Europe n’est pas touchée par une hausse générale des prix et donc des salaires malgré des augmentations ciblées dans le secteur de la construction, les services à la personne ou encore l’hébergement, la restauration. 

Depuis la crise financière de 2008, les banques centrales européennes et américaines ont mobilisé des instruments de politiques « non conventionnelles » en injectant massivement des liquidités. Ces politiques, normalement conjoncturelles, ont continué pendant plus de 14 ans mettant à mal le système monétaire classique : l’injection massive de liquidités ne provoqua pas d’inflation. Au contraire, les pays de l’OCDE étaient enclins à un risque de déflation. Cette situation s’explique en partie par le ralentissement des gains de productivité ou encore le vieillissement démographique entraînant une baisse de la croissance potentielle. On parle alors de « stagnation séculaire » c’est à-dire un régime de croissance durablement faible dans les économies développées. 

Ces politiques accommodantes ont principalement consisté à faire varier la taille et la composition du bilan des banques centrales dans le but de faire baisser les taux à long termes – atteignant parfois des taux négatifs. La crise du covid a accru l’endettement public des pays les rendant très averses au risque de hausse de taux et à l’augmentation du coût de la dette. Dès lors, l’action des banques centrales est-elle encore efficace pour faire baisser les prix ? 

Un taux d’inflation élevé et une croissance faible : le risque de la stagflation 

Le 16 mars dernier, la Réserve fédérale a procédé à une première hausse de ses taux directeurs – de 0,25 points. Cette hausse des taux intervient en même temps que l’annonce d’une réduction de la taille du bilan de la FED et après la fin de son programme de rachats d’actifs. Le Comité directeur de la FED, le Federal Open Market Comitte (FOMC) a annoncé de nouvelles hausses de taux pour l’année 2022. 

La Banque centrale européenne lors de sa conférence du 9 juin dernier annonce que les prévisions d’inflation sous-jacente sont pour la première fois au-dessus de la cible des 2% avec 3,3% en 2022 ; 2,8% en 2023 et 2,3% en 2024. Le Comité des gouverneurs augmentera les taux de 25 points de base (bp) au moins de juillet et de 50 bp au mois de septembre. 

Ces hausses sont historiques mais seront-elles suffisantes ?

La consommation des ménages en France se contracte ainsi que l’investissement. La croissance potentielle ralentie ainsi que les prévisions pour la zone euro à 2,8% en 2022 et 2,3% en 2024 après 5,3% en 2021 selon le FMI. Dès lors, la zone euro peut rentrer dans une phase de stagflation de laquelle il est difficile de sortir malgré des politiques monétaires restrictives. 

La hausse des taux risque d’avoir un effet limité sur l’inflation énergétique. En raison de la diversification des fournisseurs d’énergie des pays européens et de la demande mondiale toujours robuste, les prix de l’énergie vont rester durablement élevés. La hausse des taux aura davantage un effet récessionniste. 

Le prix des intrants continuera de croître de 15% pour les secteurs de l’industrie dont les transports et de 5% pour le secteur des services au cours de l’année 2022. La normalisation n’est pas attendue avec début 2024 selon l’évolution du contexte international. 

A propos d’Anne-Sophie ALSIF :

Anne-Sophie ALSIF est cheffe économiste de BDO France. Elle est diplômée de Sciences Po Paris, de l’université Paris Dauphine et titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’EHESS.

Anne-Sophie a débuté sa carrière au sein d’un fonds d’investissement. Elle rejoint le ministère des Affaires étrangères en 2013 au sein de la Direction de l’économie internationale, puis devient conseillère ministérielle auprès du ministre des Affaires européennes en charge des questions économiques, financières et commerciales.

Elle a également travaillé à France Stratégie et à la Fabrique de l’industrie, auprès de Louis Gallois. Elle est spécialiste des questions économiques internationales, européennes ainsi que des problématiques de compétitivité des entreprises et de commerce international. Elle a notamment travaillé sur les questions du protectionnisme à travers son ouvrage « la France est-elle exposée aux risques protectionnismes » publié au Presses des Mines.  Elle est également professeur d’économie à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et membre du jury de l’École nationale d’administration en économie. Elle est est membre du Directoire de l’Association française des Sciences économiques.

Anne-Sophie ALSIF intervient régulièrement dans les médias : chronique économique hebdomadaire sur France info TV ; tribune économique mensuelle dans le journal Forbes ; interviews régulières dans les journaux tels que le Figaro, le Monde, le Parisien, le HuffPost, les Echos.

Interventions régulières télévisuelles (C’dans l’air, L’info du vrai, Les Experts, Late&Smart, journaux télévisés) et sur les radios (France culture, France info, RTL, RFI, France 24, TV5 Monde).